jeudi 9 octobre 2025

L'Allemagne contre le Contrôle des "Chats" !

L’Allemagne rejette la Loi Européenne Totalitaire sur le "Contrôle des Conversations", mettant ainsi fin à la Proposition de Surveillance de Masse ! 



L’Allemagne bloque le projet de contrôle des conversations de l’UE, tandis que Friedrich Merz, Stefanie Hubig et Irene Mihalic défendent le cryptage et les droits à la vie privée numérique. 
L’Allemagne a pris une position ferme contre la proposition de réglementation de l’Union européenne sur le "contrôle des chats", bloquant ainsi un projet qui aurait permis le scan massif des messages privés au nom de la protection des enfants. 
Le rejet de cette proposition par le gouvernement, annoncé mercredi, a effectivement bloqué la législation. 
La ministre de la Justice, Stefanie Hubig, a clairement exprimé sa position en déclarant que "le contrôle des chats sans motif valable doit être tabou dans un État constitutionnel". 
Elle a fait valoir que les conversations personnelles ne devaient pas être considérées comme intrinsèquement suspectes et a insisté sur le fait que l’État ne devait jamais obliger les entreprises à filtrer les messages.
"L’Allemagne n’acceptera pas de telles propositions au niveau de l’UE", a-t-elle déclaré, confirmant la position du gouvernement du chancelier Friedrich Merz après des semaines de spéculations. 
Le projet controversé de l’UE, proposé pour la première fois en 2022, aurait donné aux autorités la possibilité d’intercepter et d’inspecter les messages et les images partagés via des plateformes cryptées telles que Signal et WhatsApp. 
Les discussions entre les ambassadeurs de l’UE se sont poursuivies cette semaine, mais le refus de l’Allemagne de soutenir la proposition a modifié l’équilibre des votes au sein du bloc. 
En raison de la taille de la population allemande et de son poids électoral, son opposition rend presque impossible l’adoption du règlement au sein du Conseil.

Les préoccupations relatives à la vie privée et à la liberté ont uni les législateurs de tous bords. 
Irene Mihalic, des Verts, a décrit le système proposé comme une menace directe pour les droits fondamentaux. 
"Même les systèmes d’IA prévus, si l’on y regarde de plus près, ont des taux d’erreur extrêmement élevés et produiraient des millions de faux rapports, ce qui représenterait également une charge énorme pour les autorités chargées des enquêtes", a-t-elle déclaré. 
"Et les cas réels se perdraient probablement dans la masse de données." 
Le chef du groupe parlementaire CDU/CSU, Jens Spahn, a exprimé des objections similaires, qualifiant le projet d’inacceptable. 
"Nous, le groupe parlementaire CDU/CSU au Bundestag, sommes opposés à la surveillance injustifiée des chats. 
Cela reviendrait à ouvrir toutes les lettres par mesure de précaution pour vérifier qu’elles ne contiennent rien d’illégal. 
C’est inacceptable, et nous ne le permettrons pas."  
La décision du gouvernement est saluée par les défenseurs de la vie privée dans toute l’Europe. 
Le Dr Patrick Breyer, du Parti pirate, a qualifié ce résultat de "formidable victoire pour la liberté, qui prouve que la protestation fonctionne ! 
Face à une vague d’appels et d’e-mails du public, les sociaux-démocrates campent sur leurs positions et, pour la première fois, même les dirigeants conservateurs émettent des critiques. 
Sans la résistance inlassable des citoyens, des scientifiques et des organisations, les gouvernements de l’UE auraient adopté la semaine prochaine une loi totalitaire sur la surveillance de masse, signant la fin de la vie privée numérique. 
Le fait que nous ayons stoppé cela, pour l’instant, est un moment à célébrer."

Le Dr Breyer a exhorté la Commission européenne à retirer définitivement cette législation.
"La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, doit désormais admettre l’échec de son projet dystopique de contrôle des chats. 
La Commission doit retirer définitivement ce projet de loi irréparable, qui n’a pas réussi à obtenir la majorité au Conseil depuis des années. 
Elle devrait plutôt adopter l’alternative proposée par le Parlement Européen, qui assure une protection efficace des enfants sans surveillance de masse : des applications plus sûres grâce à la "sécurité dès la conception", la suppression proactive des contenus illégaux en ligne et des obligations de retrait rapide." 
Il a conclu en avertissant que la lutte pour la protection de la vie privée n’était pas terminée : "Aujourd’hui, nous avons la preuve que notre protestation a le pouvoir d’arrêter un système de surveillance totalitaire sans équivalent dans le monde libre. 
Mais la menace n’a pas disparu. 
Les partisans du contrôle des chats utiliseront toutes les ruses possibles et ne renonceront pas facilement. 
Nous continuerons à nous battre jusqu’à ce que cette proposition soit définitivement rejetée et que la confidentialité de nos vies numériques soit garantie pour tous."

Traduction de Reclaim The Net par Aube Digitale
Partagé par Jade le 9 octobre 2025 :
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