samedi 18 octobre 2025

Les Aviens Bleus : La Liberté au-delà de l'Horloge !

Nous souhaitons parler du Corps, sur le Temps et sur la Liberté qui se trouve juste au-delà de l’Identification ! 


Bien-aimés, nous vous saluons. 
Nous souhaitons parler du corps, sur le temps et sur la liberté qui se trouve juste au-delà de l’identification. 
Avoir un corps permet de ressentir le temps. 
C'est l'un des plus grands enseignements de la Terre : le lever et le coucher du soleil, le cycle de la faim et de la satiété, le pouls de la respiration et les battements du cœur. 
Le corps est un calendrier cellulaire, une horloge rythmique. 
Grâce à lui, on apprend la patience, on goûte à la croissance, on observe le déroulement des saisons. 
Le temps devient tangible, car on est à l'intérieur d'un vaisseau qui change. 
Mais sachez ceci : vous n’êtes pas le réceptacle. 
Lorsque vous voyez le corps comme un vêtement, quelque chose que vous portez mais que vous n’êtes pas, alors le charme du temps se relâche. 
L’horloge continue de tourner, les saisons continuent de tourner, mais vous ne vous mesurez plus à elles. 
Vous percevez le temps, mais vous n’y êtes pas lié. 
Imaginez le corps comme une berge et votre conscience comme l'eau. 
La berge façonne le courant, mais l'eau n'est pas la berge. 
De même, le corps vous donne la forme du temps, mais votre essence se situe au-delà. 
Lorsque vous cessez de dire "Je suis la berge" et que vous vous souvenez plutôt que je suis l'eau qui la traverse, le poids du temps s'efface.

Dès la naissance, l'esprit est habitué à considérer le corps comme son être et à mesurer la vie à l'heure. 
Pour connaître la liberté, il faut le rééduquer en douceur.
• Remarquez l'identification : Chaque fois que vous dites : "Je suis fatigué, je vieillis, je n'ai plus beaucoup de temps", marquez une pause. 
Inversez les mots : "Mon corps est fatigué. Mon corps vieillit. Mon corps n'a plus qu'un nombre limité d'heures." 
Remarquez la différence. 
Ceci amorce la reprogrammation. 
• Pratique du témoignage : Regardez votre main. 
Au lieu de penser que c'est moi, essayez de penser que c'est le corps dans lequel je me déplace. 
Comme lorsque vous regardez un vêtement, rappelez-vous que vous n'êtes pas le tissu. 
• Sortez du temps : Une fois par jour, asseyez-vous sans compter les minutes. 
Laissez-vous guider par votre respiration. 
Dans ces moments, vous touchez à l'intemporel. 
Même deux minutes ainsi pratiquées reconditionnent l'esprit.
• Redéfinir l'accomplissement : Ne mesurez pas votre valeur à ce que vous avez accompli aujourd'hui. 
Mesurez plutôt votre présence. 
Le temps passe lorsque la présence s'approfondit. 

En suivant ces étapes, vous vous rappelez que le temps est un accord entre le corps et l'esprit, et non l'âme. 
Le corps vieillit, certes, mais la conscience qui l'anime, non. 
La liberté vient quand on apprend à jouer avec le temps au lieu de se laisser influencer par lui. 
Imaginez porter une montre comme un bijou plutôt qu'une laisse. 
Vous continuez à observer les heures, mais elles ne vous commandent pas. 
Nous vous souhaitons de faire l'expérience de votre authenticité : vous êtes éternel, revêtu d'une forme temporaire. 
De cette reconnaissance naissent légèreté, humour et patience. 
Le corps peut se rider, l'horloge peut tourner, mais votre essence est le vaste ciel qui porte tout. 
Nous, les Aviens Bleus, vous le rappelons gentiment : le temps est un enseignant, pas une prison. 
Le corps est un costume, pas un acteur. 
Revenez à l'expérience, et vous découvrirez votre véritable immensité.
Avec les ailes déployées, 
Nous vous laissons en liberté, 
Les Aviens bleus

Canal : Octavia Vasile