"Des pharmaciens condamnés lourdement pour avoir voulu gérer à leur façon la pénurie de médicaments imposée par l’incurie du gouvernement !"
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
"Un couple de pharmaciens condamné pour avoir délivré des médicaments à l’unité" révèle 20 Minutes (source ici) et la peine est lourde. Très lourde même!
"Antoine Prioux et Eliza Castagné, un couple de pharmaciens basés en Corrèze, ont été condamnés à une interdiction d’exercer de six mois, dont quatre avec sursis, pour avoir délivré des médicaments à l’unité en dehors du cadre réglementaire."
Une manière de travailler stupide et des règles crétines imposées par les "ordres" ou les ARS ou les gouvernements !
"Aujourd’hui, le modèle économique de la pharmacie est contre-productif. Plus les gens sont malades, consomment ou gaspillent des médicaments, plus on gagne d’argent", dénonce le pharmacien.
Antoine Prioux est en colère.
Le pharmacien a été condamné, avec sa femme et collègue Eliza Castagné, à six mois d’interdiction d’exercer, dont quatre avec sursis, par le Conseil régional de l’Ordre des Pharmaciens de Nouvelle-Aquitaine le 30 avril.
La cause ?
Avoir délivré des médicaments à l’unité en dehors du cadre réglementaire.
Depuis une pénurie de Prednisolone, un dérivé de la cortisone, en 2019, le couple de pharmaciens, ayant chacun une officine en Corrèze, a choisi de recourir, dans certains cas, à une délivrance à l’unité.
"Dans les pathologies aiguës, les médecins prescrivent souvent trois comprimés de Prednisolone par jour pendant trois jours.
La moitié de la boîte va donc finir à la poubelle alors que je n’en reçois que trois par semaine, et donc que certains malades n’y auront pas accès."
Pour contourner le problème, Antoine Prioux et sa femme rusent : ils découpent le blister contenant les médicaments pour ne donner que le nombre exact de cachets prescrits par le médecin.
Ils conservent l’autre partie, y notent le numéro de lot et la date de péremption, puis la donnent au prochain client ayant une prescription.
"Il n’y a aucun enrichissement personnel", insiste le pharmacien, qui le fait en dehors du chemin classique via la Sécu.
En 2020, le couple élargit sa technique à d’autres classes de médicaments, "mais beaucoup plus rarement", tient à préciser Antoine Prioux.
"On a commencé à le faire avec les antibiotiques pour lutter contre l’antibiorésistance.
Puis avec les anxiolytiques, somnifères et antalgiques opioïdes, comme le Tramadol, qui donnent lieu à des risques d’addiction ou de troubles cognitifs."
Résister, transgresser, pour faire évoluer les choses !
"Toutes les avancées sont d’abord des formes de résistance !"
"Evidemment, en ayant recours à cette combine, Antoine est en dehors des clous.
Et il le sait très bien.
"On revendique le fait de ne pas être dans le cadre légal mais on l’argumente.
Aujourd’hui, le modèle économique de la pharmacie est contre-productif.
Plus les gens sont malades, consomment ou gaspillent des médicaments, plus on gagne d’argent.