Amende de 8.400 € pour trois mots ("Tout pour l’Allemagne") : la dernière attaque de l’Allemagne contre la Liberté d’Expression !

Un tribunal de la ville allemande de Lindau a condamné un homme à une amende de 8.400 euros pour avoir tweeté trois mots sur X : "Alles für Deutschland" (Tout pour l’Allemagne).
"L'auteur", Andreas M., avait écrit "C’est exactement pour cela que je vote pour l’AfD. Tout pour l’Allemagne" dans un commentaire en juillet de l’année dernière.
En novembre, la police a mené une descente à son domicile à l’aube, saisissant des ordinateurs portables, des téléphones et des disques durs, soupçonné d’avoir enfreint l’article 86a du code pénal, qui interdit l’utilisation de symboles ou de slogans associés à des organisations anticonstitutionnelles ou terroristes.
Le parquet avait initialement requis une peine de sept mois de prison à l’encontre de cet homme, mais le tribunal lui a infligé une amende de 8 400 euros. Les deux parties ont fait appel de cette décision.
Andreas M. soutient qu’il ne savait pas que cette phrase était utilisée par les Stormtroopers à l’époque nazie et affirme avoir utilisé ce slogan de manière satirique pour soutenir le parti Alternative für Deutschland (AfD).
Mais les politiciens et les tribunaux allemands ne sont pas familiers avec la satire.
Le cas d’Andreas M. s’ajoute à une liste toujours plus longue de décisions judiciaires qui semblent vouloir criminaliser la satire évidente, en particulier lorsqu’elle vise des politiciens des partis traditionnels.
Comme nous l’avons déjà signalé, Stefan Niehoff, un retraité de 64 ans, a vu son domicile perquisitionné et a finalement été condamné à une amende de 825 euros pour avoir retweeté un mème qualifiant Robert Habeck, alors ministre de l’Économie, de "crétin professionnel".
Une femme a été condamnée à une amende de 1.800 euros pour avoir publié une photo de l’ancien Ministre de la Santé Karl Lauterbach semblant faire le salut nazi.
Des perquisitions policières ont récemment visé 170 personnes dans toute l’Allemagne pour des publications sur les réseaux sociaux.
Les autorités poursuivent les auteurs présumés de "discours de haine".
Un journaliste de droite, David Bendels, a été condamné à sept mois de probation pour s’être moqué de l’ancienne ministre de l’Intérieur Nancy Faeser.
Sur l’insistance de Faeser, le ministère de l’Intérieur a interdit l’année dernière le magazine anti-establishment Compact pour "incitation à la haine" et "propagande agressive en faveur du renversement de l’ordre politique".
Un journaliste de droite, David Bendels, a été condamné à sept mois de probation pour s’être moqué de l’ancienne ministre de l’Intérieur Nancy Faeser.
Sur l’insistance de Faeser, le ministère de l’Intérieur a interdit l’année dernière le magazine anti-establishment Compact pour "incitation à la haine" et "propagande agressive en faveur du renversement de l’ordre politique".
Le mois dernier, un tribunal a annulé cette interdiction.
Ces événements illustrent une tendance inquiétante, celle de la censure de la liberté d’expression par le biais de perquisitions à l’aube, de menaces juridiques et de sanctions financières.
Ces événements illustrent une tendance inquiétante, celle de la censure de la liberté d’expression par le biais de perquisitions à l’aube, de menaces juridiques et de sanctions financières.
Les élites au pouvoir tentent sans aucun doute de faire taire les voix conservatrices et de droite, une politique qui s’inscrit dans le droit fil de leurs efforts pour stigmatiser le deuxième parti allemand, l’AfD, opposé à l’immigration.
Comme l’a récemment écrit Lauren Smith, chroniqueuse pour europeanconservative.com :
Ce à quoi nous assistons en Allemagne et au Royaume-Uni, c’est la normalisation progressive de la censure, l’État décidant quelles opinions sont acceptables et lesquelles doivent être punies.
Comme l’a récemment écrit Lauren Smith, chroniqueuse pour europeanconservative.com :
Ce à quoi nous assistons en Allemagne et au Royaume-Uni, c’est la normalisation progressive de la censure, l’État décidant quelles opinions sont acceptables et lesquelles doivent être punies.
Les insultes, la satire, les critiques du gouvernement et même les blagues mal formulées sont traitées comme des crimes graves, tandis que les auteurs d’actes violents continuent de circuler librement.
Nous entrons rapidement dans une ère où exprimer une opinion "incorrecte" peut ruiner votre vie, voire vous mener derrière les barreaux.
Traduction de The European Conservative par Aube Digitale
Partagé par Jade le 10 juillet 2025 :
https://www.aubedigitale.com/amende-de-8-400-e-pour-trois-mots-la-derniere-attaque-de-lallemagne-contre-la-liberte-dexpression/
Traduction de The European Conservative par Aube Digitale
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