mercredi 9 juillet 2025

L'Eugénisme en Route au Canada ?

Le Régime Eugénique et Euthanasique du Canada "Nazi" tue déjà les Personnes Handicapées, mais la situation est sur le point d’empirer ! 


Au Canada, nous tuons les personnes handicapées. 
Plus de 90% des bébés diagnostiqués avec le syndrome de Down in utero sont avortés ; les enfants à naître diagnostiqués avec d’autres handicaps connaissent généralement le même sort. 
Mais pendant des décennies, notre capacitisme meurtrier de type nazi s’est limité aux personnes qui n’étaient pas encore nées. 
Avec l’extension de l’éligibilité à l’euthanasie aux personnes souffrant uniquement d’un handicap ou d’une maladie mentale, qui devrait entrer en vigueur en 2027, cela devrait changer. 
Les associations de personnes handicapées ont presque unanimement condamné ce projet, qui a été reporté à deux reprises par le gouvernement libéral en raison de la opposition de l’ensemble de la société canadienne, mais qui n’a pas été entièrement annulé. 
Même le Comité des Nations Unies pour les droits des personnes handicapées, qui a examiné plus tôt cette année la conformité du Canada avec la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées, a conclu que le Canada se lançait dans une "eugénisme d’État" et a appelé le gouvernement canadien à abandonner ces projets et à revenir sur l’extension du régime d’euthanasie. 
Le groupe de défense des droits des personnes handicapées Inclusion Canada, ainsi que plusieurs autres, avaient écrit à cet organisme pour tirer la sonnette d’alarme sur les politiques canadiennes en matière d’euthanasie. 
Les Canadiens souffrant d’un handicap physique tentent depuis des années d’attirer l’attention du gouvernement, et les histoires de personnes qui demandent l’euthanasie parce qu’elles ne peuvent obtenir le soutien ou les soins dont elles ont besoin font régulièrement la une des journaux internationaux. (Cette triste réalité est parfaitement illustrée par un célèbre dessin animé montrant des escaliers menant à un prestataire de soins de santé, avec la seule rampe d’accès pour fauteuils roulants menant à "l'euthanasie"). 
Ces histoires n’ont pas encore été prises en compte par le gouvernement.
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Une histoire récemment publiée sur X par Samantha Smith, défenseure des victimes et survivante des gangs de proxénètes et de violeurs au Royaume-Uni, met en évidence la pente glissante sur laquelle s’engage le Canada. Il vaut la peine d’être lu dans son intégralité : 
Un membre de ma famille est infirmier au Canada. 
Il a pratiqué plusieurs procédures d’aide à mourir dans la maison de soins où il travaillait, avant de refuser de continuer. 
Dans un cas, la famille d’un homme handicapé mental a décidé qu’elle voulait qu’il soit euthanasié. 
Il ne voulait pas mourir. 
Mais mon proche a été légalement contraint de mettre fin à sa vie. 
Ils lui ont tenu la main pendant qu’il leur disait "j’ai faim" et "j’ai soif". 
Ce pauvre homme ne comprenait pas ce qui lui arrivait alors qu’on lui administrait des médicaments qui allaient mettre fin à sa vie, et mon proche a pleuré pour cette âme qui était perdue inutilement. 
Il n’était pas en phase terminale. 
Il n’était pas particulièrement âgé. 
Il n’était pas en train de mourir. 
Il ne voulait pas mourir. 
Mais il n’avait pas le choix. 
Parce que sa famille considérait que sa vie était dispensable, et que le gouvernement leur avait donné le pouvoir de mettre fin à sa vie, indépendamment de ses besoins ou de ses souhaits. 
Et lorsque mon proche a dit à son employeur qu’il ne pouvait pas continuer à effectuer ces procédures, que sa conscience ne le lui permettait pas, on lui a répondu que c’était son "devoir légal" en tant qu’infirmier. 
Il a tout de même refusé. 
Mais tout le monde n’aura pas la force morale ou le courage de mon proche.

L’enfer est pavé de bonnes intentions, et c’est exactement ce à quoi ouvre la voie le projet de loi sur l’aide à mourir. 
Tout commence par le "choix" et la "dignité". 
Mais le suicide n’est pas seulement pratiqué « lorsque le patient le souhaite ». 
Et les pays où il est déjà légalisé nous ont montré la triste réalité. 
Aux Pays-Bas, 40% des décès par euthanasie ont lieu sans le consentement du patient. 
Au Canada, elle a été proposée à des athlètes paralympiques qui ne demandaient qu’une aide à la mobilité. 
Si cela peut arriver là-bas, cela arrivera ici. 
Des personnes seront tuées contre leur gré. 
Lorsqu’on lui a demandé une confirmation publique, Mme Smith a déclaré : "Non, mon proche ne rendra pas son histoire publique. 
Oui, je crois en son témoignage. 
Non, ce n’est pas une personne horrible et affreuse. 
Oui, cela se passe réellement. 
La lettre de la loi et la triste réalité sont deux choses très différentes. 
Ce n’est pas parce que la loi est censée protéger contre la coercition ou les procédures non consenties… qu’elle le fait réellement."

J’aimerais ne pas la croire, mais je la crois. 
Je la crois parce que les prestataires d’euthanasie ont mis fin à la vie de personnes comme Alan Nichols, qui a été emmené à l’hôpital par des membres de sa famille après un épisode psychiatrique et euthanasié quelques jours plus tard. 
Je la crois parce que des documents divulgués montrent que les prestataires d’euthanasie de l’Ontario ont recensé 428 cas de violations criminelles potentielles sans qu’un seul cas n’ait été signalé aux forces de l’ordre. 
Je la crois parce que le milieu médical canadien adhère déjà à l’ableisme létal, tout comme notre gouvernement. 
Le Canada tue déjà les personnes handicapées ou atteintes de maladies mentales ; jusqu’à présent, les praticiens de l’euthanasie sont obligés de trouver d’autres raisons pour le faire (la raison écrite pour l’injection létale d’Alan Nichols était "perte auditive"). 
Mais une fois que les critères d’éligibilité seront élargis en 2027, les vannes s’ouvriront
Il est encore temps d’arrêter cette expansion, et nous devons faire tout notre possible pour y parvenir.