jeudi 11 décembre 2025

La Politique "Verte" est une Sangsue Impitoyable !

Au bout de l'Illusion du Changement Climatique Farfelu et Dogmatique se trouve le Piège de la Pauvreté pour les Pays qui Imposent cette Religion ! 


Le gouvernement allemand continue de défendre son "économie clientéliste verte" par le biais de subventions, malgré ce qui sera une fin chaotique pour le projet éco-socialiste, écrit Thomas Kolbe. 
L'Europe est prise au piège d'une spirale de la dette, les pays utilisant l'endettement pour financer leurs projets idéologiques, comme la transition écologique. 
Cette crise de la dette entraînera inévitablement un appareil d'État tentaculaire, de l'inflation et la confiscation des capitaux privés, dont les conséquences se feront sentir pour les héritiers, les détenteurs d'actifs et les petits entrepreneurs. 
Les hommes politiques, quant à eux, comptent sur les effets différés sur les prix pour masquer les dégâts économiques de leurs interventions. 

• Le rêve éco-socialiste va mal finir.

Par Thomas Kolbe , tel que publié par American Thinker le 9 décembre 2025

Le gouvernement allemand a déployé des efforts considérables pour défendre son économie clientéliste verte. 
Pour la financer, il met à contribution héritiers, employés performants et épargnants. 
La fin de ce cauchemar éco-socialiste sera tumultueuse et chaotique. 
Vendredi, le gouvernement fédéral a approuvé la mise en place d'une nouvelle subvention pour les véhicules électriques. 
Près de trois milliards d'euros devraient être injectés dans ce segment de marché atone au cours des prochaines années – une goutte d'eau dans l'océan comparée aux sommes colossales dépensées pour maintenir artificiellement en vie le système de subventions environnementales. 
Mais c'est un signal. 

• Une courbe d'apprentissage à pente négative ! 
Cette décision s'ajoute à une longue liste d'erreurs politiques de ces derniers mois – une liste qui ne risque pas de s'arrêter avec des subventions à l'électricité industrielle, des pompes à chaleur ou des plans de refinancement pour les éoliennes. 
L'État dispose tout simplement de trop de fonds pour être contraint d'abandonner ce projet dispendieux et destructeur. 
Pour Markus Söder, ministre-président de Bavière, la réactivation de cet instrument de subventions inefficace fut l'occasion de se réjouir. 
Il promit un "coup de pouce considérable" au marché intérieur, affirmant que l'intervention de l'État garantirait la création de valeur et d'emplois – une vision de la réalité typiquement "söderisée". 
Une fois de plus, Söder a prouvé que sa courbe d'apprentissage personnelle s'est aplatie en une ligne descendante – un phénomène largement visible dans la politique européenne. 

• Syndicat de dettes et manipulateurs professionnels ! 
La subvention allemande aux véhicules électriques reflète fidèlement la situation européenne. 
La dette publique explose dans la quasi-totalité des États membres de l'UE. 
L'année prochaine, l'Allemagne affichera une nouvelle dette nette d'environ 5,6% de son PIB, la plaçant parmi les pays européens les plus endettés. 
Ce chiffre est honnête et reflète la véritable situation budgétaire une fois que les astuces comptables du gouvernement, les exemptions, les "fonds spéciaux" et l'explosion des dettes municipales ont été correctement réintégrés. 
La situation de la France et du Royaume-Uni est tout aussi préoccupante. Même la Finlande, autrefois rigoureuse dans ses finances, s'approche dangereusement d'un ratio dette/PIB de 90%, avec un déficit tout aussi important. Force est de constater que l'Europe est prise au piège d'une spirale de la dette. 

• Schäuble et la Troïka ! 
Que de changements depuis ! Certains se souviennent peut-être des visites théâtralisées de l'ancien ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, et de la Troïka, qui – usant d'une force médiatique maximale – ont imputé la crise de la dette souveraine à la Grèce sans détour. 
En réalité, il s'agissait d'un camouflage parfait, conçu pour détourner l'attention du sauvetage du secteur bancaire et des assurances allemand, qui s'était retrouvé en grande difficulté en raison d'une mauvaise gestion politique. 
Le public n'était pas censé voir ce qui est maintenant évident : l'UE a dégénéré en un club de la dette essayant de réaliser ses mégaprojets idéologiques – comme la transition verte – par le biais d'une pompe à crédit, les impôts et l'inflation servant de mécanisme d'extraction auprès des citoyens ordinaires. 
Ce sont les héritiers, les détenteurs de patrimoine, les petits entrepreneurs et la classe moyenne productive qui paieront la facture. 
Le débat passionné sur les droits de succession – et la rhétorique fallacieuse sur "l’équité" – révèle que la classe politique planifie désormais ouvertement la confiscation du capital privé accumulé. 

• L'inflation comme taxe cachée ! 
La crise permanente engendrera inévitablement un appareil d'État tentaculaire – un Léviathan financé par la dette qui alimente la spirale inflationniste à chaque intervention. 
Dans ce contexte, personne ne doit s'apercevoir de la rapidité avec laquelle la monnaie se déprécie. Le seigneuriage – le gain caché – revient au plus gros débiteur de tous : l'État. 
Chaque nouvelle initiative verte, chaque subvention pour les véhicules électriques, chaque éolienne financée par des fonds publics, fait grimper la facture. 
Seul l'effet différé sur les prix permet aux politiciens de masquer le lien de cause à effet et de décontextualiser les dommages économiques de leur intervention. 
Von der Leyen, Merz, Macron et compagnie misent beaucoup sur cet effet. 
Ils espèrent que la majorité des électeurs ne feront jamais le lien et ne remettront jamais en question la pression fiscale insidieuse et l'érosion délibérée de leur épargne. 

• L'État contre la raison économique ! 
L'effondrement intellectuel du monde politique se révèle précisément en cette période de crise budgétaire. On a l'impression qu'aucun des représentants politiques actuels n'a jamais ouvert un livre d'histoire économique du XXe siècle. S'ils s'étaient penchés sur le passé de l'Europe, ils sauraient que leur tentative d'échapper à une profonde crise de productivité par le biais d'une demande publique financée par la dette est vouée à l'échec. 
Ce que font Merz et son gouvernement, totalement incompétent en matière d'économie, n'est rien de moins qu'une attaque directe contre l'économie privée. 
Le secteur public, en pleine expansion – qui absorbe déjà plus de 50 % du PIB allemand et 57 % en France – étouffe l'activité économique privée. 
Cette situation est si grave que la croissance de la productivité allemande est négative depuis 2018. 
Tout repose sur ce constat : l’État-providence – de l’éducation à la protection sociale en passant par une politique migratoire généreuse – exige une croissance économique réelle d’au moins 2,5% par an. 
L’illusion de stabilité s’effondre. 
La confiance du public dans l’État omnipotent s’amenuise à chaque mois de récession et d’absence de croissance.

• Le seuil de 90% ! 
Qui expliquera aux citoyens de demain que le discours triomphaliste sur le climat a surtout servi à construire un nouveau régime socialiste, remplaçant ce qui restait de l'économie sociale de marché ? 
Qui leur dira que la volonté de contrôler les plateformes numériques et les communications privées visait simplement à faire taire toute dissidence face à cette rupture civilisationnelle ? 
Merz et le ministre des Finances Lars Klingbeil orientent l'Allemagne vers le seuil critique de 90% de la dette par rapport au PIB – qui sera probablement franchi d'ici 2030 – après de nouveaux emprunts de 4,2% cette année et de 5,6% l'année prochaine. 
Selon l'étude de référence Reinhart-Rogoff de 2013, le seuil des 90% représente un point de basculement économique : au-delà, le secteur public adopte des politiques de plus en plus agressives et parasitaires qui évinceraient l'investissement privé. 
En bref : l’État s’accapare des pans croissants du secteur productif pour le service de la dette, la bureaucratie et l’interventionnisme, ce qui anéantit la croissance et la prospérité. 

• Des critiques ciblés selon la logique de l'État ! 
Comme on pouvait s'y attendre, cette analyse a suscité de vives critiques de la part des économistes keynésiens et des médias proches du pouvoir. 
Elle a émergé lors des crises de la dette qui ont suivi la crise de 2008, lorsque la classe politique a découvert qu'elle pouvait "résoudre" les dommages systémiques en augmentant la dose même du remède qui les avait causés. 
Le retour à une économie de marché est donc suspendu. 
Aucun système ne limite le pouvoir politique plus efficacement que le libre marché. 
Les décideurs politiques à Bruxelles, Berlin, Paris et Londres le savent – ​​et c’est pourquoi ses défenseurs sont systématiquement ridiculisés. 
Nous assistons impuissants à la diffamation, à la déformation et à la dégradation systématiques des propos de dirigeants libertariens comme l'Argentin Javier Milei ou du programme de déréglementation de Donald Trump par des médias pro-étatiques. 

• En attendant le choc ! 
La fin de l'illusion technocratique et de son système de commandement éco-socialiste surviendra dès que le premier domino de la chaîne de la dette s'effondrera. 
Impossible de prédire quand cela se produira, mais la probabilité que la France, colosse étatique irréformable, soit la première à être sanctionnée par les marchés obligataires augmente chaque jour. 
Un défaut de paiement de la France est une situation que même une intervention massive de la Banque centrale européenne (« BCE ») ne pourra peut-être plus empêcher. 
Il déclencherait une vente massive et simultanée d'obligations souveraines européennes, entraînant la disparition de la monnaie unique. 
Friedrich Merz, Lars Klingbeil et Ursula von der Leyen accuseront alors Donald Trump, Vladimir Poutine – ou peut-être les Chinois. 
Les citoyens devront se débrouiller seuls face aux conséquences désastreuses de cette nouvelle expérience socialiste. 
Au cœur de cette crise migratoire orchestrée politiquement, ils lutteront pour leur survie économique dans des zones de pression sociale de plus en plus hétérogènes. 
Nombreux sont ceux qui se demanderont si cela valait la peine de sacrifier leur liberté, leur prospérité et leur stabilité politique à une divinité climatique qui se révèle finalement n'être rien de plus qu'un instrument de pouvoir politique – un récit destructeur. 
Au bout de l'illusion se cache le piège de la pauvreté.

Partagé par Rhoda Wilson 10 décembre 2025 :