mercredi 5 février 2025

Lettre de Mgr Carlo Maria Viganò aux Américains !

Contra Spiritualia Nequitiae – Lettre de Mgr Carlo Maria Viganò, Archevêque, ancien Nonce Apostolique aux USA, aux Catholiques Américains !

Lettre de Mgr Viganò aux catholiques américains, deux février 2025

"La vraie bataille commence maintenant !"

Quoniam non est nobis colluctatio adversus carnem et sanguinem,  sed adversus principes, et potestates,  Adversus mundi rectores tenebrarum harum,  contra spiritualia nequitiæ,  in cælestibus.

Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l’air. [Eph 6, 12]

La récente investiture du Président Donald J. Trump, après sa victoire aux élections présidentielles, est un motif de grand espoir pour chaque Catholique américain, mais aussi pour tous les Catholiques des nations occidentales, aujourd’hui soumis au coup d’État mondialiste, qui sont conscients de la nécessité – et de la possibilité concrète – de se rebeller contre la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial, avec l’aide de Dieu, avant qu’il ne soit trop tard. 

Ce que l’état profond a empêché avec la fraude électorale en 2020 est maintenant réalisé : pour la première fois après des années de folie woke, un Président des États-Unis peut mettre en œuvre le programme pour lequel il a été élu, en rétablissant ces principes de la Loi naturelle qui sont à la base de la vie civile et d’une société bien ordonnée. 

C’est la révolution, ou plus exactement la contre-révolution du bon sens.

Le conflit d’intérêts des opposants de Trump ! 

Mais si les Chrétiens et toutes les personnes de bonne volonté semblent presque pousser un soupir de soulagement en voyant leurs promesses électorales se matérialiser jour après jour – à commencer par l’abolition de l’endoctrinement LGBTQ+ et de la théorie de genre dans les écoles – il ne faut pas s’étonner que l’élection de Donald Trump représente une véritable calamité pour beaucoup d’autres. 

Parmi ceux-ci, il y a certainement des personnages au comportement plus que douteux – représentants des lobbies pharmaceutiques, alimentaires et militaires, magnats de la haute finance ou d’organisations internationales – qui ont tiré bénéfice et bénéficient encore en termes de pouvoir et d’argent de l’idéologie woke, de l’Agenda 2030, du NetZero, des pandémies, des smart cities (villes intelligentes) et de l’immigration incontrôlée.

Des personnages que personne n’a élus, et qui n’ont aucun droit d’ingérence dans le gouvernement des nations autre que le pouvoir de chantage sur leurs serviteurs et la corruption de leurs complices, ont créé de fausses urgences – sanitaires, militaires, économiques, climatiques, sociales – afin de pouvoir proposer leurs solutions, fondées sur de fausses prémisses. 

Beaucoup d’entre vous se sont rendus compte de l’incongruité des réponses que les gouvernements et les organisations internationales ont apportées à certains événements : par exemple, des mesures draconiennes sont appliquées dans les Pays occidentaux en raison de la prétendue relation de cause à effet entre le pourcentage de dioxyde de carbone dans l’atmosphère et le prétendu réchauffement climatique (fausse prémisse) et la nécessité conséquente de réduire sa présence dans l’atmosphère (faux objectif) pour réduire l’émission de CO(fausse solution).

Le véritable but des "urgences" ! 

Cette apparente incongruité est due à un fait qui commence lentement à être compris par de plus en plus de personnes : le but ultime de toutes ces urgences est de justifier l’adoption de politiques sociales, économiques, alimentaires et sanitaires, dont le résultat conduit invariablement à une réduction drastique de la population mondiale

C’est l’objectif affiché des adeptes du Forum Économique Mondial de Davos, sous la direction de Klaus Schwab. 

Peu importe que la population meure de cancers induits par les vaccins, de poisons ajoutés aux aliments ou pulvérisés du ciel, de substances nocives libérées dans l’eau, de stérilité induite psychologiquement par l’idéologie LGBTQ+ et chirurgicalement par la transition de genre, de la pauvreté causée par l’inflation croissante, des guerres ou de la violence et des crimes des immigrants illégaux. 

Le résultat final répond à un projet néo-malthusien précis, que Bill Gates et d’autres soi-disant "philanthropes" poursuivent comme objectif principal de leurs entreprises et fondations.

Ce n’est pas un mystère que des organisations supranationales privées telles que l’ONU, l’OMS, le WEF, la Banque Mondiale, la BCE, le FMI répondent à un conseil d’administration, dont les membres sont tous des partisans convaincus du déclin démographique et de la nécessité de remplacer la souveraineté nationale par le Nouvel Ordre Mondial.

Ce n’est pas non plus un mystère qu’il existe d’énormes conflits d’intérêts dans l’administration publique, découlant de l’activité de lobbying des multinationales ou d’autres organismes qui interfèrent dans le gouvernement des Nations. 

Les membres du Congrès des États-Unis reçoivent d’importantes sommes d’argent de la part de multinationales, en échange de l’approbation de lois qui leur profitent : c’est le cas de la guerre, de l’industrie pharmaceutique, de l’agroalimentaire et de la technologie. 

Sans ces ingérences indues et subversives, nous n’aurions jamais connu la pandémie de Covid, la grippe aviaire, les voitures électriques, la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient, la viande synthétique, la farine d’insectes et la géo-ingénierie. 

Toutes ces urgences ont pour but immédiat l’enrichissement de lobbies financiers spécifiques, faisant souvent partie des mêmes fonds d’investissement.

Deux entités subversives ! 

Parmi les entités qui soutiennent l’agenda mondialiste pour les profits qu’elles en tirent en termes de pouvoir et d’argent, il y a l’état profond (deep state), composé de ces appareils qui se sont enkystés dans le gouvernement et qui en déterminent l’action et les choix politiques, quelle que soit la couleur des Administrations qui alternent, agissant pour leurs propres intérêts contre ceux des citoyens.

Cependant, il y a aussi ce que j’ai moi-même appelé l’église profonde (deep church), qui est également composée de représentants de la Hiérarchie Catholique, qui, après des décennies d’infiltration et d’occupation progressives, avec Jorge Mario Bergoglio, en sont venus à prendre le contrôle total de l’Église Catholique. 

Ces cinquièmes colonnes de l’élite mondialiste usent de leur autorité dans l’intérêt de tiers et contre la gloire de Dieu, l’honneur de l’Église et le bien des âmes.

Ces deux entités subversives – état profond et église profonde, comme je l’ai rappelé dans ma première Lettre ouverte au Président Trump en 2020 (ici) – sont en miroir et complémentaires : leurs membres sont des traîtres au service de pouvoirs illégitimes, que nous avons vus agir de manière coordonnée pendant la farce pandémique, avec la fraude verte et le trafic des clandestins. 

Les citoyens Américains et les fidèles Catholiques ont bien compris que la grave crise sociale, économique et religieuse de la Nation a été causée et préparée de loin par le coup d’État de ces forces subvertissant l’autorité légitime, l’une dans le domaine civil et l’autre dans le domaine religieux. 

Les Américains ont également compris qu’il y a une énorme différence entre le réfugié fuyant la persécution et une masse d’hommes adultes en âge de combattre, transférés de manière planifiée à l’intérieur des frontières nationales, qui constituent en fait un contingent ennemi et une menace potentielle pour la sécurité nationale et la sécurité des citoyens.

La complicité entre l’état profond et l’église profonde ! 

La démonstration de la complicité entre l’état profond et l’église profonde est donnée non seulement par le fait que les deux partagent les points programmatiques de l’Agenda 2030 parce qu’ils en tirent un avantage immédiat, mais aussi par la réticence à accepter qu’un Président légitimement élu puisse vouloir mettre en œuvre concrètement les engagements pris lors de la campagne électorale, simplement parce que ceux-ci mettent fin au réseau d’intérêts et de profits qu’ils ont construit frauduleusement au cours des dernières années. 

Ce n’est pas un mystère que la Conférence des Évêques Catholiques des États-Unis (USCCB) n’a jamais – et je répète : jamais – collecté un centime pour lutter contre l’avortement, mais a plutôt financé avec des dizaines de millions de dollars des associations appartenant à la Catholic Campaign for Human Development (Campagne Catholique pour le Développement Humain), qui promeuvent l’avortement, la contraception et l’homosexualité. 

Cette même Conférence Épiscopale n’a aucun scrupule à recevoir des subventions du Trésor pour la gestion de l’immigration clandestine : comme le prouvent ses budgets, qui sont publics. Et il ne faut pas oublier qu’en plus des fonds publics, elle reçoit des fonds d’organismes privés et de fondations pour les mêmes fins.

Si vraiment, comme certains voudraient nous le faire croire, la Hiérarchie bergoglienne avait à cœur le salut des âmes – de toutes les âmes, aussi bien de ses propres citoyens que des migrants qui arrivent sur le territoire national – elle aurait dû faire ce que l’Église Catholique avait déjà, et avec succès, expérimenté dans le passé : s’occuper de l’évangélisation de ces âmes, de leur conversion, de leur instruction religieuse. 

Je pense, par exemple, à Sainte Françoise Saverio Cabrini, fondatrice des Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, qui a été la première citoyenne américaine à être élevée aux honneurs des autels. Son travail d’aide aux immigrants (d’abord Italiens) s’est étendu à tous ceux qui en avaient besoin. 

Elle construisit des églises, des jardins d’enfants, des écoles, des internats pour les étudiantes, des orphelinats, des maisons de retraite pour les laïcs et les religieuses, des hôpitaux et des collèges grâce à la générosité des Catholiques. 

Son exemple de véritable esprit apostolique et missionnaire a été renié et la cancel culture, si en vogue aujourd’hui dans l’église bergoglienne, a presque honte de l’œuvre caritative de cette Sainte et d’autres encore.

Le business lucratif des flux migratoires ! 

Ce qui se passe aujourd’hui est précisément à l’opposé de la véritable mission de l’Église : la Hiérarchie se préoccupe exclusivement d’accaparer les fonds publics pour la gestion de l’accueil aux frais du contribuable ou pour la fourniture de thérapies moralement inacceptables, y compris les mutilations pour la transition de genre dans les hôpitaux gérés par l’Église Catholique. 

En Amérique, il y a des centaines de structures rattachées à l’Église Catholique qui reçoivent de l’argent public pour fournir des services incompatibles avec le Magistère Catholique.

En promouvant l’accueil indifférencié des immigrants, les Évêques montrent qu’ils se soucient davantage des profits du commerce des clandestins, plutôt que du salut des âmes, d’un authentique rachat social des plus faibles et de la protection du troupeau qui leur est confié. 

Et ici, il convient de rappeler aux fidèles Catholiques que les Évêques ont avant tout une responsabilité morale devant Dieu et l’Église pour les brebis de leur troupeau, qu’ils ne doivent pas exposer aux attaques des loups.

La complicité d’une grande partie de l’Épiscopat américain dans la crise actuelle découle de sa totale homogénéité avec le mondialisme, dont l’âme est intrinsèquement anti-christique, et donc antireligieuse et antihumaine. 

Cette complicité s’exprime non seulement dans la promotion de l’accueil indiscriminé des immigrants illégaux, mais aussi dans les autres objectifs durables de l’Agenda 2030, notamment l’idéologie LGBTQ+ et la théorie du genre : aux États-Unis, il y a plus de 150 hôpitaux catholiques, selon les données, qui offrent les “thérapies” – c’est-à-dire les mutilations génitales – pour la transition de genre.

Il n’est donc pas surprenant que l’économiste américaine Mariana Mazzucato, membre du Forum Économique Mondial (ici) et liée au Club de Rome (ici), ait été nommée par Bergoglio à l’Académie Pontificale pour la Vie bien qu’elle soit athée et pro-avortement. 

En novembre 2024, elle a déclaré lors de la Réunion Annuelle de Davos que, puisque l’élite n’a pas réussi à vacciner l’ensemble de la population mondiale pendant la crise pandémique, il est nécessaire de se concentrer sur une stratégie moins abstraite telle qu’une crise de l’eau (ici).

L’administration Biden, et plus généralement toutes les Administrations dirigées par les démocrates et les néoconservateurs, se sont distinguées pour avoir financé avec l’argent public l’avortement, les mutilations génitales y compris sur les jeunes adolescents, les manipulations génétiques, la maternité de substitution et l’euthanasie. 

Bien que l’Église Catholique condamne sans appel ces aberrations, le silence des Évêques américains a été assourdissant. 

Il est désormais clair qu’il n’y a rien de véritablement catholique dans l’action “pastorale” de ces Évêques, et que la seule raison qui pousse l’Épiscopat à soutenir un gouvernement est l’avantage qu’il peut en tirer en termes de pouvoir et d’argent ; quitte à abandonner à eux-mêmes des millions d’êtres humains, amenés aux États-Unis par des organisations criminelles, pour être ensuite exploités comme esclaves dans des conditions de travail humiliantes, envoyés à la prostitution (y compris des mineurs), au trafic de drogue et au marché noir de la prédation d’organes.

Cette masse de victimes du cynisme de l’élite pèse sur la conscience de nombreux dirigeants et de nombreux Évêques, et la nouvelle administration Trump donne l’espoir qu’une réglementation sage du phénomène migratoire peut résoudre en grande partie les problèmes de sécurité et de criminalité que tous les citoyens connaissent bien.

L’église bergoglienne complice du remplacement ethnique ! 

Dans ce contexte, les paroles de Jorge Mario Bergoglio, qui a récemment affirmé – en se référant à l’Italie mais en s’adressant à tout l’Occident – que face au déclin démographique, la seule solution est représentée par l’importation d’immigrants, concrétisant ainsi le remplacement ethnique théorisé par le paneuropéen Kalergi. 

Cette proposition est également largement reflétée dans des demandes similaires de la part de multinationales, qui y voient un moyen de réduire considérablement le coût de la main-d’œuvre au détriment des travailleurs autochtones, augmentant ainsi leurs bénéfices. 

Comme on peut le constater, l’Autorité est totalement soumise aux diktats de l’élite, avec la complicité des médias mainstream, même si cela conduit à une aggravation des conditions sociales et de travail de la population. 

Au contraire : précisément pour cette raison, puisque, comme je l’ai dit, le but ultime de ce lobby est l’extermination d’une partie de l’humanité.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes ! 

Enfin, nous ne pouvons pas oublier que les budgets des Diocèses, déjà largement compromis par des dizaines de millions de dollars versés en dédommagement des cas d’abus sexuels et par l’abandon d’un nombre toujours croissant de fidèles de l’Église Catholique officielle en raison de sa trahison par rapport à sa nature et à sa mission, ont leurs principaux revenus dans les fonds publics pour l’accueil

Avec les organisations caritatives catholiques, les sommes reçues par l’Église Catholique américaine pour l’accueil d’immigrants illégaux s’élèvent à plus de 2,4 milliards de dollars (ici), un chiffre exorbitant qui met en évidence pour le moins un grave conflit d’intérêts et qui ne résout pas le moins du monde les problèmes sociaux qui en découlent. 

Et il est gravement préjudiciable à toute l’Église Catholique d’avoir des Évêques pour qui le maintien du pouvoir rend insignifiant le lien entre la présence de milliers de mineurs en situation irrégulière sur le sol américain et leur exploitation par des pervers, des pédophiles, des prédateurs d’organes et des criminels de toutes sortes. 

Le Président Trump et le Vice-Président Vance démontrent qu’ils savent comment protéger les petits dont parle l’Évangile (Mt 18, 6), contrairement à ce que les Évêques américains et Bergoglio lui-même ont fait jusqu’à présent.

La (contre-)révolution du bon sens ! 

Les Décrets du Président Trump ne peuvent qu’être salués favorablement par tous les Catholiques dignes de ce nom, tout comme doit être salué le soutien du Président et du Vice-Président à la Marche pour la Vie, à laquelle l’Administration précédente s’est officiellement opposée, au point de jeter en prison ceux qui priaient en silence près des cliniques d’avortement. 

La Grâce Présidentielle de Donald Trump pour les personnes emprisonnées confirme un renversement de tendance par rapport au “catholique” Joe Biden, tout comme la fin du financement public de la multinationale de l’avortement Planet Parenthood et la réduction providentielle des versements aux organisations autoproclamées catholiques favorables à l’immigration clandestine représentent un changement radical.

L’affirmation selon laquelle il n’y a que deux sexes, dans sa banalité évidente, est aujourd’hui une déclaration révolutionnaire – ce que le Président Trump appelle la révolution du bon sens – mais les Évêques, les prêtres et les religieuses déplorent son action comme étant “divisive”. 

S’il y en a qui sèment la division, ceux sont précisément ceux qui nourrissent les monstruosités de l’idéologie woke contre le mandat reçu du Christ : tout d’abord, Jorge Mario Bergoglio.

Le rôle de l’USCCB ! 

Bien sûr, il n’est pas étonnant que les héritiers de McCarrick promus par Bergoglio au sommet de l’Église Catholique aux États-Unis soient si prompts à déplorer les politiques d’annulation des lois en faveur de l’idéologie woke, à commencer par celles qui niaient la complémentarité binaire des sexes et reconnaissaient la dysphorie de genre même chez les mineurs : leur asservissement au lobby LGBTQ+ est largement prouvée, tant sur le plan institutionnel que personnel. 

Et il est bien connu – comme l’a souligné le Dr Taylor Marshall – que presque tous les Évêques catholiques aux États-Unis ont été triés et proposés par les trois Cardinaux libéraux précédents à Washington DC (les pédophiles et homosexuels McCarrick, Wuerl et Gregory), puis nommés directement par Bergoglio. Marshall commente à juste titre : «Company men follow company orders. They all owe each other.» [Les hommes d’une entreprise suivent les ordres de l’entreprise. Ils se doivent tous les uns aux autres] (ici). 

Ces graves déviations du clergé et des évêques devront faire l’objet d’une grande opération d’épuration et de réforme en temps voulu, parce qu’ils constituent un élément subversif à l’intérieur de la structure ecclésiale, inconciliable avec la Foi et la Morale de l’Église Catholique. 

Les Conférences Épiscopales elles-mêmes – un corps fallacieux de matrice parlementaire qui n’a aucune légitimité d’un point de vue doctrinal et canonique – représentent une entité indépendante qui, au fil des décennies, a agi comme un groupe de pression politique (lobbying) avec les Évêques ultra-progressistes. 

La proposition de révoquer le statut d’exonération fiscale de l’USCCB (ici) ne peut donc qu’être largement partagée : Bergoglio ne pourra certainement pas s’opposer à cette initiative salutaire, étant donné qu’il est le premier à vouloir une « église pauvre pour les pauvres »…

Les Catholiques ont également la possibilité d’affecter leurs offrandes et leurs dons aux réalités ecclésiales qui restent fidèles à la Tradition et au Magistère authentique de l’Église Catholique, en privant les Diocèses dont les Évêques leur imposent des erreurs doctrinales et des déviations morales.

Le gouvernement peut aussi intervenir, sans violer la liberté de l’Église, pour mettre en lumière et punir sévèrement les scandales et les dissimulations qui n’ont pas empêché certains Prélats d’être nommés à la tête des Diocèses les plus prestigieux d’Amérique, notamment l’Archevêque de Washington McElroy. 

Beaucoup de Catholiques attendent que justice soit faite, tout d’abord par respect pour les victimes jusqu’ici abandonnées à la fois par le pouvoir civil et l’autorité ecclésiastique (ici).

Quitter l’OMS ! 

Les Catholiques sont tout à fait d’accord avec Donald Trump et Robert F. Kennedy Jr. concernant le retrait des États-Unis de l’OMS par un récent Décret présidentiel. 

Les politiques promues par cette organisation privée – financée principalement par les sociétés pharmaceutiques et Bill Gates – pour la soi-disant “santé reproductive” et “l’égalité des sexes”, ainsi que les revendications sur les prétendus droits sexuels des mineurs et les ouvertures inquiétantes sur la dépénalisation de la pédophilie, ne peuvent être acceptées ni financées par les Catholiques américains. 

Il en va de même pour les politiques de santé mondiales, que l’OMS voudrait imposer aux États souverains.

L’église woke ! 

Les Catholiques américains ont le droit d’exiger de leurs Évêques qu’ils se comportent conformément au Magistère pérenne de l’Église Catholique et qu’ils n’apportent aucun soutien moral ou matériel à ce qui répugne à la Loi naturelle même avant les Commandements de Dieu. 

C’est donc avec indignation et scandale d’apprendre du Forum de Davos que d’importantes organisations LGBTQ+ considèrent Jorge Mario Bergoglio comme un allié précieux dans la réalisation de leur propre programme de normalisation des perversions sexuelles (ici).

Dans le domaine civil, les émissaires de l’état profond ont gravement compromis la confiance des citoyens dans les Institutions et les gouvernements, et il appartiendra au Président Trump et à son Administration de restaurer la confiance et le respect que les gouvernements précédents (Dem ou Rinos) ont délibérément sapés ces dernières années. 

De même, l’église profonde a fortement délégitimé la confiance des fidèles dans l’Église Catholique et sa Hiérarchie, mais on ne sait pas quand l’occupation de ces hérétiques et pervers prendra fin. 

C’est pourquoi il est compréhensible que les Catholiques se sentent en quelque sorte plus protégés par un Président protestant que par leur “pape”– qui n’est pas catholique et peut-être même pas chrétien – dans la lutte qu’il mène contre l’état profond et la gauche mondialiste. 

Un “pape” qui incarne parfaitement celui qui devait prendre la place de Benoît XVI, comme l’ont révélé les courriels de John Podesta publiés par Wikileaks en 2016. 

Pour clore le cercle magique des vices et des perversions, il suffit de rappeler que parmi les plus proches collaborateurs de Podesta figure Slade Sohmer, arrêté en 2023 pour pédophilie et pornographie infantile : il s’agit d’un collaborateur important d’Hillary Clinton et de John Podesta, lié au monde de Broadway et du cinéma, qui avait travaillé dans l’action de démystification du tristement célèbre Pizzagate, c’est-à-dire le réseau de complicité ignoble et de crimes horribles contre les mineurs qui tourne autour de l’état profond international. 

Comment pouvons-nous penser que des personnages organiques du système de corruption peuvent condamner les vices et les crimes qui les impliquent en premier ? 

Et comment s’étonner de la réaction hystérique de certains Évêques et Cardinaux à la suppression d’une gamelle dont ils se sont si longtemps régalés ?

La vraie bataille commence maintenant ! 

Il est difficile de prédire comment ces forces subversives réagiront à l’action organisée et incisive de l’Administration Trump. 

Néanmoins, il est probable que les intérêts économiques colossaux et le réseau de corruption existant conduiront à un affrontement entre des forces opposées et irréconciliables. 

Dans cette bataille, que Saint Paul nous indique à juste titre comme éminemment spirituelle, le rôle des Catholiques sera décisif, et ce sera une bataille menée sans retenue. 

Si l’état profond en est venu à renverser les résultats des élections présidentielles précédentes et l’église profonde à nommer son propre émissaire à la Chaire de Pierre qui incarnerait les idéaux woke d’un “printemps progressiste” souhaité par l’état profond, il est peu probable qu’ils abandonnent le pouvoir qu’ils ont acquis, simplement parce que la majorité des Américains ont compris la menace qu’ils représentent. 

Au contraire : la prise de conscience de plus en plus répandue du coup d’État perpétré par l’élite mondialiste et la fin du système de censure de certaines plateformes sociales rendent ce redde rationem inévitable. 

Et comme des dominos, avec l’effondrement de la cabale woke aux États-Unis, les lobbies subversifs d’autres nations, à commencer par l’Europe, commenceront également à perdre des morceaux.

Le sens du mot apocalypse est "dévoilement, révélation". 

En ces temps historiques, les forces du Bien doivent enfin s’unir pour faire front commun contre les forces du Mal qui ont toujours été organisées et très puissantes. 

Et les Catholiques doivent comprendre que, comme l’enseignent l’Écriture Sainte et le Magistère de l’Église, à l’approche de la fin des temps, il y aura un affrontement qui fera apparaître clairement les deux camps. 

Ce sera la vraie révélation, telle qu’annoncée à la Très Sainte Vierge Marie par le prophète Siméon : "Cet Enfant est ici pour la chute et la résurrection de beaucoup en Israël et comme signe de contradiction […], afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient révélées" (Lc 2, 34-35). 

Ce dévoilement nous montrera les véritables intentions cachées derrière les urgences et les crises fallacieusement planifiées par l’élite mondialiste et ratifiées par l’église bergoglienne, et nous obligera à nous ranger du côté du Christ ou contre le Christ, puisque personne ne peut servir deux maîtres ; […] vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent (Mt 6, 24). 

Et l’argent, comme nous le voyons, est bien le fumier de Satan qui alimente la machine infernale du Nouvel Ordre Mondial.

L’Autorité sur la terre, à la fois temporelle et spirituelle, appartient exclusivement à Notre Seigneur Jésus-Christ, Roi et Pontife. 

Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre (Mt 28, 18), a dit Notre Seigneur. 

Il l’accorde en forme vicaire à ses représentants, afin qu’ils puissent l’exercer dans les limites bien définies du Bien et du Vrai. 

Si cette autorité vicaire, qu’elle soit temporelle ou spirituelle, est exercée contre le but pour lequel elle a été voulue par Dieu, elle est illégitime, nulle et non avenue. 

C’est pourquoi, devant l’évidence de la trahison de ceux qui détiennent l’Autorité sur la terre, tout Catholique doit refuser de rendre obéissance à celui qui désobéit le premier au Christ, ni attribuer à la Sainte Église les fautes, si horribles qu’elles soient, de ses Ministres renégats. 

Au contraire, nous devrions prier pour que le Seigneur garde ses brebis et punisse les loups déguisés en brebis. 

Souvenons-nous avec une espérance certaine des paroles du Seigneur : "Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; dans le monde vous aurez des tribulations, mais prenez courage : j’ai vaincu le monde" (Jn 16, 33).

Conclusion :

Le salut vient de Dieu, mais cela ne signifie pas que nous devons attendre passivement l’intervention divine, sans coopérer avec elle par notre engagement, notre témoignage et la cohérence de notre vie. 

Commençons donc à faire nôtre cette contre-révolution du sens commun, en repoussant les mensonges et les tromperies de ceux qui cherchent à renverser les fondements mêmes de la Loi naturelle, après avoir foulé aux pieds la Loi divine. 

Défendons la famille, les enfants, les faibles. 

Gardons jalousement notre Foi, la civilisation qui en découle, les traditions de nos pères.

Que la Sainte Vierge de Guadalupe, Impératrice des Amériques, étende son manteau protecteur sur vous tous, chers frères, sur le Président Trump et le Vice-Président Vance, et sur tous ceux qui ne reculent pas devant l’arrogance des méchants. 

Et que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque,

2 février 2025, Purification de la B.V.M., Présentation au temple de la N.S.G.C.

© Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò

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