L'Administration Trump exige la Transparence des Revues Médicales et une Indépendance par rapport aux Laboratoires Pharmaceutiques !
La science sous pression : l’administration Trump exige-t-elle la transparence des revues achetées ?
Une lettre du procureur américain par intérim Ed Martin adressée à la revue médicale CHEST fait sensation dans le monde universitaire.
Dans ce document, le ministère de la Justice exige des informations détaillées sur la manière dont la revue traite la désinformation, les opinions scientifiques dissidentes et une éventuelle influence financière.
Ce que les critiques considèrent comme de l’intimidation pourrait aussi être une étape attendue depuis longtemps vers l’illumination.
L'éléphant dans la pièce : l'argent pharmaceutique et l'indépendance éditoriale !
Les revues scientifiques sont considérées comme l’autorité suprême en matière scientifique, mais leur indépendance est depuis longtemps remise en question.
Beaucoup reçoivent des millions en publicité et en parrainage de la part des sociétés pharmaceutiques.
Les études financées par des entreprises ont plus de chances d’être publiées dans des revues prestigieuses.
Les résultats négatifs, en revanche, disparaissent souvent dans le tiroir.
Les frontières entre la science, les relations publiques et le lobbying deviennent de plus en plus floues.
La question soulevée par Ed Martin touche donc un point sensible :
dans quelle mesure les intérêts financiers déterminent-ils quelles découvertes médicales sont publiées – et lesquelles sont supprimées ?
Liberté de la presse ou modèle économique ?
Des organisations comme la First Amendment Coalition tirent la sonnette d’alarme.
Pour eux, la lettre crée un dangereux précédent d’ingérence de l’État dans les processus éditoriaux.
Mais ce que l’on oublie, c’est : et si cette « liberté de la presse » avait depuis longtemps été détournée par les intérêts du marché ?
Ce n’est un secret pour personne que de nombreuses rédactions dépendent économiquement de l’industrie pharmaceutique – que ce soit par le biais de publicités, de suppléments sponsorisés ou de recherches financées par des tiers.
Celui qui contrôle le financement contrôle également les problèmes.
Nettoyer le feutre scientifique ?
Les initiés spéculent que la décision du ministère de la Justice pourrait faire partie d'un changement plus large de politique de l'administration Trump.
Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche a rapproché du gouvernement des critiques bien connus du complexe biopharmaceutique – notamment Robert F. Kennedy Jr., qui met en garde depuis des années contre les conflits d'intérêts et la manipulation des données dans la recherche médicale.
Se pourrait-il que le nouveau gouvernement veuille réellement découvrir qui tire les ficelles de la science ?
Et quelle est l’ampleur de l’influence des entreprises mondiales sur les récits médicaux ?
Conclusion
Le débat public ne doit pas se concentrer uniquement sur la question de savoir si le ministère de la Justice « menace » les revues universitaires.
Une question bien plus urgente est :
qui protège la science de l’influence de l’industrie ?
Si le nouveau gouvernement parvient à faire la lumière sur le réseau d’argent, de publication et de contrôle politique, alors cette lettre ne sera pas le début de la censure, mais de la transparence.