La COP30, tenue par les Mondialistes qui ont Inventé le Dogme du Réchauffement Climatique Anthropique pour Taxer tout le Monde, se termine en Fiasco !
Mais où sont les clowns ?Envoyez les clowns
Ne vous en faites pas, ils sont là.
Comme je l'avais prédit il y a quelques semaines, au début de la COP30, un accord de dernière minute a été conclu, qui n'a finalement satisfait personne, suite à des menaces de départ et des crises de colère.
Une minorité de pays, menée par le Royaume-Uni et l'UE, souhaitait que l'accord comprenne une feuille de route juridiquement contraignante sur les modalités et le calendrier de la transition énergétique mondiale, un engagement de principe pris lors de la COP28.
Une telle feuille de route donnerait corps à ce qui n'était jusqu'alors qu'une vague promesse d'agir à terme.
Cependant, la majorité des pays s'opposèrent au plan britannique, ardemment défendu par Ed Miliband.
Si les États pétroliers arabes furent pointés du doigt, ce sont la Chine et l'Inde, soutenues par de nombreuses nations asiatiques et africaines dont les économies dépendent des énergies fossiles et qui en ont besoin pour améliorer le sort de leurs populations, qui firent capoter le projet.
Le Royaume-Uni et l'Union européenne, accompagnés de quelques pays d'Amérique latine et d'îles du Pacifique, ont même adressé une lettre au président de la COP, menaçant de bloquer tout accord ne comportant pas un engagement ferme en faveur de l'abandon progressif des énergies fossiles.
En vain : la présidence de la COP a tout simplement ignoré leurs demandes et leur a imposé un choix binaire : à prendre ou à laisser. Humiliés, le Royaume-Uni et l'Union européenne ont dû céder.
L'accord final ne mentionnait aucune feuille de route et omettait même d'inclure des dispositions plus fermes concernant l'abandon progressif des énergies fossiles.
Il se contentait d'une brève "reconnaissance" de la transition déjà convenue lors de la COP28.
Ed Miliband a dû se résigner, affirmant pathétiquement que la réunion constituait un "pas en avant" – sans mentionner les deux pas en arrière !
L'un des enseignements de Belém a été le déclin de l'Europe en tant que force politique mondiale.
Le reste du monde n'accorde plus la moindre attention aux propos de personnages insignifiants comme Ed Miliband et Wopke Hoekstra, le commissaire européen au climat.
Après tout, pourquoi un pays en développement devrait-il être privé d'une énergie fossile abondante et bon marché sur la simple parole de ces deux-là ?
En réalité, c'est lors de cette COP que les belles paroles se sont heurtées à la dure réalité. Et la dure réalité a triomphé.
Alors que les pays occidentaux riches restent déterminés à atteindre la neutralité carbone quels que soient les coûts et les dommages que cela implique, le reste du monde a compris depuis longtemps que les combustibles fossiles sont essentiels, et non un luxe.
L'autre sujet principal de discussion était l'argent.
Une fois de plus, les pays les plus pauvres sont repartis les mains vides, malgré un accord dénué de sens visant à tripler les fonds d'adaptation au changement climatique, actuellement d'environ 40 milliards de dollars par an.
Je dis dénué de sens, car ce triplement devra être financé par le même fonds de 300 milliards de dollars promis pour 2035 lors de la COP29 de l'année dernière.
Miliband et l'UE furent doublement déçus de constater que leurs tentatives pour que la Chine et les pays arabes – toujours classés, chose incroyable, comme pays en développement – paient leur juste part restèrent vaines.
Peut-être que Miliband pourrait demander à Rachel du service comptabilité d'expliquer dans son budget d'où proviendront les fonds nécessaires pour financer toute cette aide.
L'accord ne comportait même que peu de dispositions concernant l'arrêt de la déforestation, alors même que cette question tenait particulièrement à cœur au Président Brésilien Lula.
Mais peu importe ! Comme l'a annoncé avec enthousiasme Georgina Rannard de la BBC, la COP30 a adopté un nouveau "Plan d'action pour l'égalité des sexes". Tout va donc bien !
À quoi bon tout cela ?
Quelque 50.000 personnes se sont rendues à Belém pour assister à la conférence, dont plus de 200 Britanniques.
Des milliers d'autres sont venues manifester devant le centre.
La BBC a même dépêché 16 employés, qui ont déambulé avec leur arrogance habituelle.
D'immenses étendues de forêt tropicale ont été détruites pour construire de nouvelles routes.
Et tout ça pour quoi ?
Depuis l'euphorie de la Conférence de Paris il y a dix ans, les émissions n'ont cessé d'augmenter.
Malgré les COP successives, le monde est loin d'atteindre un objectif de réduction des émissions dans un avenir proche, et encore moins de les éliminer complètement.
La COP30 s'accroche encore au mantra de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux niveaux du Petit Âge glaciaire, perpétuant l'illusion que cet objectif est encore "à portée de main".
Ce fut toujours un mirage impossible ; en réalité, nous nous en sommes déjà approchés, sans aucun effet néfaste.
Comme l'a indiqué la BBC : "Un observateur a déclaré n'avoir jamais vu autant de personnes aussi déçues par si peu de progrès lors d'une COP."
Tout le cirque sera bien sûr de retour en Turquie l'année prochaine, avec les mêmes résultats inévitables.
Où sont les clowns ?
Il devrait y avoir des clowns
Bon, peut-être l'année prochaine…
Par Paul Homewood le 25 novembre 2025 :
https://dailysceptic.org/2025/11/25/cop30-ends-in-a-shambles/

