vendredi 4 juillet 2025

Ville Intelligente ou Prison Intelligente ?

Utrecht, aux Pays-Bas, en passe de devenir une Ville "Intelligente" qui vous Surveille tout le Temps avec une Technocratie Inhumaine ! 

L'article suivant s'inspire de l'article détaillé « Un tour de ville à travers les ombres d'Utrecht » de l'hebdomadaire indépendant De Andere Krant, paru le 1er juillet 2025. 

Il décrit une visite urbaine insolite – la « promenade de 10 minutes » – au cours de laquelle des initiateurs tels que Robbert Recourt, Dirk Plat et Rens van den Bulck guident les visiteurs à travers la numérisation d'Utrecht. 

À des moments clés, des sujets tels que la surveillance par caméra, les antennes 5G, les systèmes ANPR, la surveillance urbaine et l'architecture de la place de la gare font l'objet d'une réflexion critique. 

L'objectif du projet est de sensibiliser à l'ambivalence entre l'idéal durable d'une ville intelligente et la restriction progressive de la liberté de circulation et de la vie privée.

Utrecht : Une promenade dans la prison intelligente – critique de la « ville des dix minutes » technocratique ! 

Utrecht se présente comme une pionnière du futur urbain – une « ville à 10 minutes » et une « ville intelligente ». 

Mais derrière l'idéal prétendument durable d'une ville où tous les besoins sont accessibles à pied, des citoyens critiques découvrent un autre visage : celui d'une structure de surveillance et de contrôle rampante. 

Une visite insolite d'Utrecht vise précisément à rendre visible ce phénomène – avec humour, costumes et marionnettes, mais aussi avec des mots et des données clairs.

Organisée par Robbert Recourt, Dirk Plat et Rens van den Bulck, la « marche de 10 minutes » a conduit une quarantaine de participants devant des points clés de contrôle numérique : des caméras avec codes QR et systèmes de reconnaissance automatique des plaques d'immatriculation (ANPR), aux antennes relais 5G et à un commissariat de police automatisé. 

L'objectif était de sensibiliser le public à un développement que beaucoup perçoivent comme une « prison à ciel ouvert ».

La promenade était non seulement analytique, mais aussi créative : Recourt y incarnait un facteur fictif des PTT, et la chercheuse Maartje van den Berg interagissait avec une marionnette parlante – un corbeau. 

De manière ludique et critique, ils ont montré comment la ville devient un espace contrôlé et piloté par les données, où la liberté de mouvement est de plus en plus restreinte et où chaque action est potentiellement enregistrée.

Particulièrement frappant : les preuves de l’exposition quasi invisible aux radiations de la 5G. 

L’artiste Frank Zweers, fondateur de 5Gisnietoke.nl, a présenté des résultats de mesure qui, selon lui, dépassent largement les niveaux acceptables pour la santé. 

Lizzy Weeber, co-initiatrice de l’initiative, a mis en garde contre des risques potentiels tels que l’insomnie, les maux de tête et même le cancer, citant une base de données de l’Université d’Aix-la-Chapelle contenant des dizaines de milliers d’études, dont les deux tiers indiqueraient des risques pour la santé. Selon Zweers, les études financées par l’industrie ont produit des résultats nettement plus bénins.

Le cœur de la surveillance est la place de la gare : caméras, capteurs, pylônes de transmission, et un nouveau commissariat numérique sans agents réels. Une innovation directement empruntée à Dubaï. 

L’architecture même de la gare – nue, austère, hostile – devient un symbole d’aliénation. 

Les bancs sont absents ou inutilisables, la verdure disparaît – la convivialité cède la place à la logique de l’efficacité technocratique.

Finalement, le groupe se retrouve face à une « zone interdite » : une rue où seuls certains véhicules munis d'un permis sont autorisés à circuler. Les autres sont filmés et exclus par des caméras. 

L'idée même de vivre dans une ville ouverte commence à s'effriter. 

Les participants témoignent d'un sentiment croissant de « persécution » – non pas par des personnes, mais par des systèmes.

Malgré la gravité du sujet, la promenade se termine sur une terrasse, au milieu d'échanges avec des personnes partageant les mêmes idées. 

Plus qu'une simple critique, c'est une tentative de préserver l'humanité et la créativité dans un environnement de plus en plus déshumanisé. 

Robbert Recourt résume : « Nous vivons dans un théâtre. Alors, faisons-en quelque chose de créatif. Pas d'inclusion forcée, mais une expression authentique. C'est ce qui fait notre humanité. »

Y aura-t-il une suite ? Cela dépend de la réaction, mais la demande semble être là. 

Ce qui reste, c'est le sentiment : cette visite de la ville a aussi été un aperçu de l'avenir de nombreuses villes européennes – et un signal d'alarme. 

https://deanderekrant.nl/een-stadstour-langs-de-schaduwzijden-van-utrecht/

https://uncutnews.ch/niederlaendisches-utrecht-auf-dem-weg-zur-smart-city-ein-spaziergang-enthuellt-ueberwachungsalltag-und-was-andere-staedte-erwarten-koennte/