Le Premier Ministre Japonais Démissionne suite aux Réactions Négatives suscitées par le Projet d'Importation de Migrants Africains !
Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a démissionné de son poste à la suite d'une réaction générale contre le projet du gouvernement de commencer à importer des migrants en provenance d'Afrique.
Ishiba a fait cette annonce dimanche, révélant qu'il démissionnait en raison de la pression interne du parti et du tollé public suscité par le programme controversé "African Hometown" de son gouvernement.
Cette décision intervient alors que le Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir est confronté à une baisse des sondages.
Le PLD est de plus en plus critiqué par ses opposants politiques et par l’opinion publique japonaise.
Ishiba a pris ses fonctions en octobre et fait face à des appels à la démission depuis plus d'un mois.
Il a fait valoir que démissionner créerait un vide politique à un moment où le Japon est confronté à d’importants défis nationaux et internationaux.
Cependant, alors que le PLD devait se réunir lundi pour décider s'il fallait organiser une élection anticipée à la direction du parti, l'annonce d'Ishiba a anticipé ce qui était largement considéré comme un vote de défiance imminent.
Cette démission fait suite à une controverse croissante autour du programme African Hometown, promu par l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
L’initiative a été conçue pour quatre villes japonaises : Kisarazu, Sanjo, Nagai et Imabari.
Les villes devaient s’associer au Mozambique, au Nigéria, au Ghana et à la Tanzanie.
Le programme a rapidement suscité l’indignation après que le gouvernement nigérian a révélé le véritable agenda derrière ces plans.
Il s’est avéré que le plan consisterait à importer des travailleurs d’Afrique avec un "visa spécial".
Le gouvernement nigérian a annoncé que le Japon créerait "une catégorie de visa spéciale pour les jeunes Nigérians hautement qualifiés, innovants et talentueux qui souhaitent s'installer à Kisarazu pour vivre et travailler".
Les responsables nigérians ont également déclaré que "les artisans et autres ouvriers nigérians prêts à se perfectionner bénéficieront également d’une dispense de visa spéciale pour travailler au Japon".
Le plan n’offrait aucun avantage réel au peuple japonais.
L'annonce a déclenché une vague de colère parmi les citoyens japonais, en particulier à Kisarazu, où les résidents ont découvert que Google Maps avait brièvement qualifié le bureau municipal de "bureau municipal nigérian".
La nouvelle de la déclaration nigériane s’est rapidement répandue, poussant les habitants de Sanjo, Nagai et Imabari à inonder leurs bureaux municipaux de questions sur les implications du programme.
Les critiques ont accusé l'administration d'Ishiba d'utiliser le programme African Hometown comme une porte dérobée pour introduire une migration à grande échelle alors que le Japon est aux prises avec une crise démographique de plus en plus grave .
Beaucoup estiment que cette mesure contredit les politiques gouvernementales de longue date visant à limiter l’immigration.
Cette controverse a alimenté le sentiment anti-immigration croissant au Japon.
La résistance du public aux politiques d’ouverture des frontières s’est reflétée dans les récents gains politiques du parti de droite Sanseito.
Le parti a fait campagne sur le message "Le Japon d’abord" et a remporté des victoires significatives aux élections parlementaires plus tôt cette année.
Le Japon a l’une des populations qui diminuent le plus rapidement au monde, avec des taux de natalité bien inférieurs aux niveaux de remplacement.
Le gouvernement a identifié le déclin démographique comme l’une des crises les plus urgentes auxquelles le pays est confronté.
Les projections montrent des impacts significatifs sur la main-d’œuvre et la stabilité économique globale dans les décennies à venir.
Alors que certains décideurs politiques affirment que l’immigration est nécessaire pour compenser les pénuries de main-d’œuvre, de nombreux Japonais restent opposés aux politiques qui augmenteraient considérablement le nombre de résidents étrangers.
La démission d'Ishiba marque la fin d'un bref mandat qui a commencé il y a moins d'un an.
Son successeur devra relever le double défi de gérer le déclin démographique du Japon tout en naviguant dans la résistance de l’opinion publique aux programmes de migration.
L'élection à la direction du PLD déterminera l'orientation du parti et du gouvernement alors que le Japon fait face à des pressions nationales croissantes et à un examen international minutieux.
La controverse autour du programme African Hometown devrait rester un enjeu central dans la course à la direction du parti.
Les candidats chercheront désormais à se distancer de la politique d’Ishiba et à répondre aux demandes des électeurs en faveur de contrôles d’immigration plus stricts.
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