Le Nouveau Service de Renseignement d'Ursula von der Leyen : comment l'UE construit Secrètement son propre Appareil de Sécurité !

L’Union européenne, sous l’impulsion de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, met en place une unité de renseignement entièrement nouvelle – une initiative qui suscite l’inquiétude, même à Bruxelles.
Officiellement, il s’agit de "mieux exploiter les informations provenant des services nationaux".
Officieusement, tout porte à croire qu’il s’agit d’une concentration de pouvoir sans précédent : la Commission crée son propre service de renseignement – sans débat démocratique, sans contrôle clair et sans l’accord des États membres.
Un service de renseignement au cœur même de l'UE !
L'unité prévue sera installée au sein du Secrétariat de la Commission , là où convergent tous les enjeux politiques. Ursula von der Leyen entend recruter des fonctionnaires issus des services nationaux ou les détacher. Leur mission consistera à compiler des informations, des analyses et des évaluations opérationnelles.
En clair : pour la première fois, la Commission obtient un accès direct aux renseignements européens , indépendamment des structures existantes.
Résistance de la diplomatie de l'UE !
Cette initiative se heurte à une forte résistance de la part du Service européen pour l'action extérieure (SEAE). Depuis des années, le SEAE héberge l'Intcen, le service de renseignement officiel de l'UE, qui s'est jusqu'à présent concentré principalement sur des tâches techniques : analyses de risques, rapports de situation et alertes terroristes.
La nouvelle unité menace de supplanter l'Intcen , de dupliquer ses fonctions, voire de le paralyser. Les diplomates la qualifient déjà de « service de renseignement parallèle », une structure opérant en dehors du cadre sécuritaire établi.
Une Agence de Renseignement sans contrôle public !
Explosif:
- Il n'existe aucun fondement juridique .
- aucun mécanisme de surveillance
- Aucun parlement n'a supervisé cette unité jusqu'à présent.
Qui dirigera cette unité ?
Nul ne le sait.
Ni le Financial Times ni Reuters n’ont pu identifier de responsable.
Les sources officielles se contentent d’indiquer que le projet est "encore en cours d’élaboration".
Autrement dit, un service de renseignement commence son travail avant même de savoir qui est responsable.
Le retrait Américain comme prétexte – concentration du pouvoir qui en résulte !
La justification est la suivante :
- la guerre en Ukraine
- Les attaques hybrides de la Russie
- Les menaces de Donald Trump de négliger l'OTAN
Mais tandis que Washington modifie ses priorités, l'UE ne se dote pas d'une autonomie militaire sophistiquée, mais plutôt d'un service de renseignement politique placé sous le contrôle direct de la Commission .
Ursula von der Leyen a déjà :
- Un "collège de sécurité" a été créé.
- programmes d'armement de l'UE lancés,
- Les pouvoirs de défense transférés à Bruxelles,
- a lancé le réseau de satellites IRIS².
Peu à peu, émerge quelque chose d'inimaginable auparavant :
un appareil de sécurité européen indépendant – centralisé, techniquement puissant et à peine ancré dans la démocratie.
Pourquoi c'est dangereux !
L’UE n’est ni une nation, ni un État fédéral, ni une alliance militaire.
Sa structure institutionnelle est conçue pour répartir le pouvoir, et non pour le concentrer.
Or, c’est précisément ce qui se produit actuellement.
Un service de renseignement subordonné non pas au Parlement mais à la Commission serait :
- politiquement contrôlable,
- opaque,
- non responsable,
- un outil au service du Président de la Commission, et non de celui des États membres.
Le moment choisi est également alarmant :
dans le même temps, l’UE met en place un "bouclier démocratique", un centre de censure et de contrôle de l’information destiné à lutter contre la soi-disant "désinformation".
Ensemble, ces deux éléments — les services de renseignement et un ministère de la Vérité — créent une architecture que l’on ne retrouve que dans des systèmes politiques totalement différents.
La question cruciale !
Si la Commission se dote désormais de son propre service de renseignement,
qui contrôlera l'acteur le plus puissant de l'UE ?
Qui auditera son travail ?
Qui protégera les droits civiques et la souveraineté nationale ?
Et pourquoi cette structure se construit-elle discrètement, sans débat parlementaire, sans explication publique ?
Conclusion : L’Europe est à la croisée des chemins !
Un appareil de sécurité à l'échelle de l'UE est en train d'émerger, sans être élu ni pleinement légitime.
Alors que les services nationaux hésitent déjà à partager des données sensibles avec Bruxelles, la Commission s'octroie de nouveaux pouvoirs, sans transparence, sans mécanismes de contrôle et sans limites clairement définies.
La question centrale est la suivante :
s’agit-il d’un pas vers la souveraineté européenne ou du début d’une machine sécuritaire bureaucratique sans contre-pouvoirs démocratiques ?
La réponse à cette question déterminera le type d'UE que nous aurons dans les années à venir :
une union d'États ou une union de services.