L’OMS met en place un "Système de Commandement International en cas de Pandémie" grâce à un nouvel Accord de partage des Agents Pathogènes !

L’installation de l’OMS vise à créer un système mondial de collecte, de partage et de redistribution des agents pathogènes, et à conférer à l’agence un rôle durable dans la gestion des futures pandémies.
Par Jon Fleetwood
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a franchi une étape cruciale vers un contrôle centralisé des pandémies, tandis que les gouvernements du monde entier développent en laboratoire plusieurs virus chimériques de la grippe aviaire – l’agent pathogène qui, selon les prédictions de l’opinion dominante, déclenchera la prochaine pandémie.
Dans un nouveau communiqué publié vendredi à Genève, l’agence a confirmé que les pays négocient actuellement le premier projet d’annexe relative à l’accès aux agents pathogènes et au partage des avantages (PABS).
Cet ajout juridiquement contraignant au futur accord de l'OMS sur les pandémies créerait un mécanisme international permanent pour la collecte, le stockage et la redistribution d'échantillons d'agents pathogènes et de données de séquences génétiques.
Dans son bref communiqué de presse, l'OMS a utilisé le mot "pandémie" quatorze fois, révélant ainsi son objectif principal : établir un réseau de commandement international permanent pour la lutte contre les futures pandémies.
"Les pays doivent être en mesure d’identifier rapidement les agents pathogènes susceptibles de provoquer une pandémie et de partager leurs informations et matériels génétiques afin que les scientifiques puissent développer des outils tels que des tests, des traitements et des vaccins", a déclaré l’OMS.
Une infrastructure permanente pour la coordination en cas de pandémie !
Le système PABS met en œuvre l'article 12 de l'Accord sur la pandémie et transforme le partage d'informations auparavant volontaire en un système formel et juridiquement contraignant.
Si ce système était adopté, les pays devraient fournir des données biologiques et génétiques sur les "agents pathogènes à potentiel pandémique" à un système coordonné par l’OMS – une sorte de centre multinational d’échange d’informations sur les agents pathogènes.
En contrepartie, l’OMS promet un accès "juste et équitable" aux produits médicaux élaborés à partir de ces matériaux.
Toutefois, cet accès est géré par le même réseau centralisé, faisant de l'OMS non seulement un conseiller, mais aussi le coordinateur logistique de toute la chaîne pandémique : de la détection, la collecte de données, la recherche jusqu'à la distribution.
La "solidarité" comme cadre de contrôle centralisé !
Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a qualifié cette mesure de victoire pour l'unité.
"La solidarité est notre meilleure immunité", a déclaré Tedros.
"La conclusion de l’accord sur la pandémie, grâce à un engagement en faveur de la coopération multilatérale, constitue notre engagement commun à protéger l’humanité."
Ce message de solidarité semble bienveillant, mais en pratique, il marque l'institutionnalisation du contrôle transfrontalier des pandémies sous l'autorité de l'OMS et confère à l'agence un pouvoir permanent pour organiser et diriger la circulation mondiale des données sur les agents pathogènes.
Risques liés à un réseau international de pathogènes !
Le régime de division centralisée des agents pathogènes présente des risques importants :
- Perte de souveraineté : les pays pourraient être légalement obligés de remettre des échantillons biologiques et des données génétiques à l’OMS, ce qui affaiblirait le contrôle national en matière de biosécurité.
- Exploitation de la propriété intellectuelle : les données partagées par l’OMS pourraient être commercialisées par des partenaires commerciaux ou universitaires sans aucune garantie de bénéfices pour les pays sources.
- Problèmes de sécurité et de double usage : les bases de données centralisées sur les agents pathogènes sont des cibles très prisées pour le vol ou l’utilisation abusive.
- Retards administratifs : des règles complexes de « partage des avantages » pourraient entraver la rapidité des réponses – exactement le contraire de ce qui avait été promis.
De l'accord à sa mise en œuvre !
Le Groupe de travail intergouvernemental (GTI) s'est réuni à Genève du 3 au 7 novembre pour négocier l'annexe.
Les coprésidents, l'ambassadeur Tovar da Silva Nunes (Brésil) et Matthew Harpur (Royaume-Uni), ont promis une version finale pour adoption lors de la 79e Assemblée mondiale de la Santé en mai 2026.
Après approbation, les parlements nationaux entameraient la ratification de l'intégralité de l'accord sur la pandémie, ouvrant la voie à un système international unifié de contrôle des agents pathogènes et de gestion des pandémies.
Tout ceci est basé à Genève et juridiquement contraignant pour les États membres de l'OMS.
Conclusion :
Le nouveau système PABS de l'OMS est bien plus qu'une simple directive technique.
Elle constitue le fondement d'une infrastructure internationale permanente de lutte contre les pandémies, centralisant les données biologiques, l'accès aux agents pathogènes et les capacités d'intervention d'urgence sous l'égide de la plus grande organisation sanitaire non élue au monde.
Sous couvert de "préparation aux pandémies", l’OMS met en place le système qui coordonnera – et peut-être contrôlera – la prochaine riposte mondiale à une épidémie.