vendredi 23 août 2024

N-Z : Liberté Totale pour l'Alimentation Artificielle !

Le Premier Sinistre néo-zélandais rit en annonçant la suppression des Lois sur la Sécurité Alimentaire afin que les Produits Fabriqués en Laboratoire puissent être mis sur le Marché ! 


La semaine dernière, en Nouvelle-Zélande, Judith Collins, Ministre de la Science et de la Technologie, et Chris Luxon, Premier Ministre, ont décidé d’introduire un changement de politique avec un duo Laurel et Hardy sur Twitter ; c’était plein de bonhomie et de rires destiné à masquer une intention sinistre. 
Laural et Hardy annonçaient de nouvelles lois sur l’édition génétique biotechnologique. 
La déréglementation des biotechnologies comportera des dispositions qui nous priveront de notre droit fondamental à choisir. 
Elles changeront à jamais le visage de notre petite nation insulaire – oui, à jamais, affirme le Dr Guy Hatchard.

Par le Dr Guy Hatchard, 15 août 2024

Selon leur performance de vaudeville, la déréglementation des biotechnologies permettra à des scientifiques extraordinaires d’atténuer le changement climatique, d’améliorer notre santé, de stimuler notre horticulture et de faire croître notre économie. 
 Collins a déclaré avec enthousiasme : "C’est formidable de faire partie de ce gouvernement." 
Luxon a acquiescé, qualifiant cette journée de "journée extraordinaire".  
Selon lui, certaines lois formulées en 1996 pour protéger les consommateurs n’ont aucun sens en 2024, car elles empêchent des scientifiques en biotechnologie incroyablement intelligents de libérer leurs produits dans l’environnement sans avoir à passer par un examen public. 
Luxon a ajouté : "Nous allons nous assurer que nous le ferons en toute sécurité, ne vous inquiétez pas pour cela" (à ce stade, Luxon semblait s’inspirer de Jacinda Ardern). 
Il serait facile de se moquer, mais les conséquences sont trop graves et de trop grande portée pour être prises à la légère. 
Les lois de 1996 n’empêchent pas les produits alimentaires issus de la biotechnologie d’atteindre le marché, comme le sous-entend Luxon. Au contraire, elles exigent que les ingrédients génétiquement modifiés soient étiquetés comme tels. 
En d’autres termes, Luxon nous prive de notre droit de choix en tant que consommateur, de notre droit de savoir ce que nous mangeons. 
Dans un avenir proche, des "scientifiques incroyablement intelligents" décideront pour nous.

Outre notre droit de savoir, la loi de 1996 a une autre raison très importante. 
Elle concerne un mot : "traçabilité". 
Si les nouveaux substituts alimentaires génétiquement modifiés ne sont pas étiquetés, personne ne pourra savoir s’ils sont à l’origine de maladies. L’étiquetage obligatoire des aliments est un élément fondamental de notre système mondial de sécurité alimentaire depuis son introduction en 1913. Contourner ce principe est une stratégie clé du marketing biotechnologique pour la simple raison que les consommateurs ne veulent pas d’aliments issus de la biotechnologie et que les fabricants ne veulent pas faire face à des poursuites judiciaires. 
Ainsi, d’un seul coup, le gouvernement de Luxon nous ramène au monde du 19e siècle où les aliments étaient frelatés, ce qui, selon ses propres termes, est "incroyable". 
En regardant la vidéo de Luxon et Collins, j’ai été frappé par leur déconnexion totale avec la réalité. 
Ils m’ont semblé être une paire de simples d’esprit souriant et riant de joie alors qu’ils pensaient pouvoir faire passer des pyrites de fer pour de l’or. 
Nous vivons encore dans l’ombre d’une ère de pandémie où des "scientifiques incroyablement intelligents" (???) ont eu carte blanche et financement pour développer un virus mortel, puis un vaccin raté qui tuait plutôt que de guérir.

Luxon et Collins faisaient partie d’un parlement qui nous l’a imposé en tant que nation en nous promettant sécurité et efficacité. 
Et pourtant, les voilà qui répètent le même mantra dénué de sens : "Ne vous inquiétez pas, nous le ferons en toute sécurité." 
Quiconque avale cela doit se faire examiner la tête. 
Mais cette fois, la mise a été augmentée : si le gouvernement de Luxon parvient à ses fins, nous l’avalerons sans le savoir. 
Le gouvernement actuel, dirigé par la nation, aspire à une idéologie thatchérienne dont le récit ne correspond plus du tout à la réalité du terrain. 
Notre taux de natalité, comme celui des autres pays occidentaux, est tombé si bas que notre population ne se renouvelle plus, loin s'en faut. 
Bientôt, il n'y aura plus assez de jeunes travailleurs pour faire tourner l'économie, et pourtant David Seymour est obsédé par l'idée que les pauvres doivent arrêter d'avoir des enfants
Notre système de santé est en crise parce que trop de personnes tombent malades à cause de maladies cardiaques, de cancers et d’autres maladies, dans des proportions qui éclipsent les tendances précédentes, mais le gouvernement estime que cela est dû à l’inefficacité administrative
Le nombre de personnes souffrant d’invalidité de longue durée explose, mais le gouvernement estime que ce phénomène est dû à la simulation. 
Ce sont tous des clichés thatchériens reconnaissables, et ils ne correspondent plus à la réalité des statistiques sociales. 
Nous sommes au milieu d’une crise sanitaire provoquée par la biotechnologie. 
Notre gouvernement veut aller plus loin dans cette voie en supprimant les rares garde-fous qui nous restent. 
Comme nous le savons très bien maintenant, les modifications biotechnologiques peuvent se propager sans limite et elles ne peuvent jamais être annulées. Luxon veut nous priver de notre droit de savoir et il en rit au nez sur Twitter. 
Nous devons faire entendre notre voix et réagir.

À propos de l'auteur : 
Guy Hatchard, PhD, est un Néo-Zélandais qui était auparavant cadre supérieur chez Genetic ID, une société mondiale de tests et de sécurité alimentaire (maintenant connue sous le nom de FoodChain ID). 
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