mardi 28 janvier 2025

Amende de 60 millions $ pour Pfizer !

Pfizer a été condamné à 60 millions de dollars d’Amende pour avoir donné des pots-de-vin des médecins pour Prescrire un Médicament ! 


Pfizer paiera près de 60 millions de dollars d'amende dans le cadre d'un programme de pots-de-vin pour les médecins. 
Est-ce une pratique courante ? Peut-être !  
Les Pharmacy Benefit Managers (PBM) sont considérés comme les suspects habituels en matière de pots-de-vin dans l’industrie pharmaceutique. 
Ils sont au centre des allégations du gouvernement et sont blâmés, aux côtés des assureurs maladie et des grandes sociétés pharmaceutiques, pour le coût élevé des médicaments et la complexité du système de santé américain, même si les plus grands assureurs sont eux-mêmes propriétaires des PBM. 
Les PBM sont même accusés d’alimenter la crise des opioïdes en acceptant des rabais de Purdue Pharma pour promouvoir le médicament OxyContin. 
Mais la cupidité semble imprégner l’ensemble de l’industrie médicale américaine – un phénomène qui restera probablement inchangé même sous une autre présidence Trump.

Pfizer agit pour de l'argent ! 
Le géant pharmaceutique Pfizer doit payer une amende de près de 60 millions de dollars en compensation pour des allégations selon lesquelles une société qu'il a rachetée aurait versé des pots-de-vin à des médecins pour qu'ils prescrivent un médicament contre la migraine. 
Le médicament, appelé Nurtec ODT, également connu sous le nom de rimegepant, a été promu dans des publicités télévisées par les célébrités Whoopi Goldberg et Lady Gaga. 
Le programme de pots-de-vin s'est déroulé du 1er mars 2020 au 30 septembre 2022 et a été orchestré par Biohaven Pharmaceutical Holding, qui possédait le médicament à l'époque. 
Pfizer a acquis Biohaven en octobre 2022. 
"Le règlement concerne une conduite présumée chez Biohaven avant l'acquisition de la société par Pfizer en octobre 2022 et n'implique pas un aveu de responsabilité ou d'acte répréhensible", a déclaré un porte-parole de Pfizer. 
"Nous sommes heureux de pouvoir laisser cet héritage derrière nous afin de pouvoir continuer à nous concentrer sur les besoins des patients."

Paiement des médecins/fraude à l'assurance-maladie ! 
Les procureurs accusent Biohaven d'avoir payé aux médecins une "rémunération inappropriée" sous la forme de conférences et de repas de haute qualité dans des restaurants chers dans le cadre d'un système de pots-de-vin visant à persuader les médecins de prescrire Nurtec. 
La loi vise à garantir que le jugement des prestataires de soins médicaux ne soit pas altéré par des "incitations financières inappropriées".

Le ministère de la Justice a publié une déclaration disant : "Avec ce règlement et d'autres, le gouvernement a démontré son engagement à garantir que les fabricants de médicaments n'utilisent pas de pots-de-vin pour influencer les prescriptions de médicaments des médecins", a déclaré le procureur général adjoint Brett A. Shumate. de la Division civile du ministère de la Justice. 
"Le ministère utilisera tous les outils à sa disposition pour empêcher les fabricants de produits pharmaceutiques de porter atteinte à l’objectivité des décisions de traitement des prestataires de soins de santé." 
Les pots-de-vin ont cessé lorsque Pfizer a mis fin au programme de conférenciers Nurtec de Biohaven. 
Cependant, la question demeure de savoir si c’est le seul cas dans lequel des médecins ont été payés pour prescrire un médicament particulier. 
Ce type de comportement sape encore davantage la confiance dans l’industrie médicale.

Paiements en cas de pandémie ! 
Compte tenu du montant des revenus et des bénéfices réalisés par Pfizer pendant la pandémie de COVID, est-il possible que l’entreprise ait également contribué à la propagation de son vaccin pendant la pandémie ? 
Eh bien, cela semble évident. 
Comme indiqué dans un article de Substack il y a quelques jours, Pfizer a fait des dons à des lobbyistes à travers le pays pour faire pression en faveur d'obligations de vaccination et de l'utilisation de leur vaccin contre le COVID. 
Pfizer a "distribué" de l’argent à des groupes de consommateurs, à des médecins, à des groupes médicaux, à des organisations de défense des droits civiques et à des organismes de santé publique partout aux États-Unis. 
Beaucoup de ces organisations n’ont jamais divulgué les "dons" qu’elles ont reçus du géant pharmaceutique alors qu’elles plaidaient en faveur de mandats de vaccination. 
Tout en faisant profil bas, Pfizer a réussi à obtenir un large soutien de la part des responsables publics pour faire de son vaccin contre le COVID-19 l’un des médicaments les plus rentables de l’histoire. 
Les exigences imposées par les villes pendant la pandémie ont entraîné la perte de leur emploi par des employés municipaux parce qu’ils refusaient de se faire vacciner. 
Pfizer a fait de son mieux pour faire d'excellentes relations publiques, allant même jusqu'à proposer gratuitement son antiviral Paxlovid dans les rues de New York, malgré "l'effet rebond" du médicament ; 
Pendant la pandémie, TrialSite a documenté comment Pfizer a utilisé des contrats bâillons pour exploiter et capitaliser sur la pandémie, grâce aux reportages d'enquête de Public Citizen et de Pfizer's Power. 
Grâce au protocole ICAM , nous avons appris que la société pharmaceutique avait utilisé des contrats pour bloquer l'utilisation de médicaments nouvellement développés dans les systèmes de santé au début de la pandémie. 
Cela signifie que l'entreprise a conclu un contrat avec les systèmes de santé si elle souhaite utiliser le vaccin COVID-19 de Pfizer et les essais cliniques Paxlovid. 
La Société et d'autres continueront d'utiliser leur position, leurs réseaux, leur capital et leur pouvoir pour stimuler la croissance et les bénéfices. 
Si la direction n’y parvient pas, les actionnaires les retireront.

Et la réforme ? 
Robert F. Kennedy sera-t-il capable de transformer le système de santé américain à pièces ? 
Cela est peu probable étant donné la reconnaissance par le président Trump de l’importance et de la contribution cruciale du secteur des sciences de la vie non seulement au produit intérieur brut des États-Unis, mais également à la sécurité nationale, alors que les États-Unis sont en concurrence avec la Chine dans la course au développement des sciences de la vie et des médicaments biotechnologiques. 
Actuellement, les dernières rumeurs suggèrent que RFK Jr. a 50% de chances de réussir. 
Dans des articles précédents, nous avions signalé qu'il avait obtenu le nombre de voix requis, mais divers lobbies et groupes d'intérêt ont accru la pression pour empêcher sa confirmation. 
Comme indiqué dans TrialSite, les nominations comme celle de Heather Flick en tant que chef de cabinet ne sont que la pointe de l'iceberg dans une organisation de santé et de services sociaux. 
Ils sont prêts à ne pas avancer d’idées jugées trop extrêmes ou contraires au statu quo. 
D’un autre côté, l’action humaine peut initier une nouvelle histoire. 
Si RFK Jr. est confirmé, et en supposant qu’il puisse non seulement naviguer mais prospérer au sein de cette immense agence, il pourrait peut-être lancer des initiatives de réforme. 
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