samedi 1 février 2025

Meta verse 25 millions $ à Trump !

Meta conclut un Accord de 25 millions de dollars avec Trump pour son Bannissement des Médias Sociaux suite aux Manifestations au Capitole ! 


L’accord de 25 millions de dollars signale un changement stratégique pour Meta qui navigue dans ses relations avec Trump et son influence politique.

Meta a conclu un accord de 25 millions de dollars en réponse à une action en justice intentée par l’ancien président Donald Trump, suite à la décision de l’entreprise de suspendre ses comptes après l’émeute du Capitole du 6 janvier 2021. 
Cette décision coïncide avec les efforts déployés par Meta et son PDG, Mark Zuckerberg, pour améliorer les relations avec l’administration Trump, en s’alignant sur d’autres grandes entreprises technologiques. 
Selon le Wall Street Journal, trois personnes ayant parlé sous couvert d’anonymat, le règlement désigne 22 millions de dollars pour l’organisation à but non lucratif qui supervisera la future bibliothèque présidentielle de Trump. 
Dans le même temps, le reste couvrira les frais de justice et les dépenses connexes. 
La résolution du procès aurait été influencée par une réunion entre Trump et Zuckerberg dans le club privé de Trump en Floride en novembre. 
Au cours de cette rencontre, qui s’inscrivait dans le cadre d’une vague plus large de personnalités du monde des affaires et du gouvernement en visite à Palm Beach, Trump a abordé le sujet du litige, ce qui a donné lieu à deux mois de négociations qui ont finalement abouti au règlement, ont indiqué les sources. 
Meta a également pris des mesures supplémentaires pour renforcer ses liens avec l’administration de Trump. 
L’entreprise a versé un million de dollars au comité d’investiture de Trump, et Zuckerberg a fait partie des milliardaires qui ont bénéficié d’une place de choix lors de la récente cérémonie de prestation de serment de Trump, aux côtés de Sundar Pichai de Google, de Jeff Bezos d’Amazon et d’Elon Musk, propriétaire de la société X. 
En outre, Meta a annoncé avant l’investiture qu’elle mettrait fin à la vérification des faits sur sa plateforme, une décision qui correspond aux demandes de longue date de Trump et de ses alliés.

Trump a intenté une action en justice après avoir quitté ses fonctions, condamnant les actions des géants des médias sociaux comme une "censure illégale et honteuse du peuple américain". 
L’action en justice, déposée auprès du tribunal de district des États-Unis pour le district sud de la Floride, soutenait que les actions de Meta violaient ses droits au premier amendement et équivalaient à une censure inconstitutionnelle. 
Trump a affirmé que les géants des médias sociaux tels que Meta n’agissaient pas de manière indépendante, mais qu’ils étaient soumis à la pression de législateurs démocrates et de fonctionnaires, faisant ainsi de leurs décisions en matière de modération de contenu une forme d’action de l’État. 
Au cœur de l’action en justice se trouve l’argument de Trump selon lequel Meta, ainsi que Twitter et YouTube, exercent un contrôle excessif sur le discours public. 
Il a accusé ces entreprises d’étouffer la liberté d’expression et a fait valoir que l’article 230 de la loi sur la décence des communications (Communications Decency Act), qui protège les plateformes de toute responsabilité pour les contenus générés par les utilisateurs et leurs décisions de modération, était utilisé injustement pour étouffer les voix conservatrices. 
L’action en justice exigeait que Meta rétablisse les comptes Facebook et Instagram de Trump et demandait le statut d’action collective, invitant d’autres utilisateurs qui se sentaient censurés à tort par la plateforme à se joindre à la bataille juridique. 
Meta a d’abord défendu sa décision, soutenant que l’interdiction de Trump était le résultat direct de violations des politiques de sa plateforme.

Partagé par Jade le 1er février 2025 : 
Traduction de Reclaim The Net par Aube Digitale