Le Projet de Loi Australien sur la Désinformation est Mort… pour l’Instant, mais il faudra avoir une Identité Numérique pour accéder aux Réseaux Sociaux interdits au moins de 16 ans !
Institut Brownstone Maryanne Demasi
C'est officiel.
La tentative du gouvernement australien de faire passer une législation visant à lutter contre la désinformation en ligne a été bloquée après que le parti des Verts a annoncé qu'il ne soutiendrait pas le projet de loi controversé.
"Nous craignons que ce projet de loi ne fasse pas réellement ce qu'il devrait faire pour mettre fin à la diffusion massive et délibérée d'informations fausses et nuisibles", a déclaré la sénatrice des Verts Sarah Hanson-Young.
Cette mesure inattendue est considérée comme le dernier clou dans le cercueil du projet de loi qui visait à accorder à l'organisme de surveillance des médias des pouvoirs réglementaires sans précédent pour surveiller le contenu numérique et déterminer ce qui constitue une "désinformation".
Un effet domino !
Au cours de cette semaine, une démonstration intéressante de la dynamique parlementaire s’est déroulée alors qu’une série de sénateurs ont annoncé qu’ils s’opposeraient au projet de loi, l’un après l’autre.
Les sénateurs Lidia Thorpe, Tammy Tyrell, David Pocock, Jacqui Lambie, Gerard Rennick, Fatima Payman et d’autres ont déclaré leur opposition.
Les raisons invoquées étaient diverses et variées : craintes d'une intervention excessive du gouvernement, définitions vagues de la désinformation, implications pour le discours politique et risque d'utilisation abusive.
Chaque déclaration a réduit le soutien au projet de loi, créant un effet domino.
Un appel urgent à l’action a suscité un tollé public considérable. Les Australiens, préoccupés par leurs droits numériques, ont inondé les sénateurs de courriers électroniques, de pétitions et de campagnes sur les réseaux sociaux.
Le volume considérable de ces communications a probablement joué un rôle crucial dans la formation des opinions des sénateurs.
Ce débat vigoureux a également attiré l’attention internationale.
Un appel urgent à l’action a suscité un tollé public considérable. Les Australiens, préoccupés par leurs droits numériques, ont inondé les sénateurs de courriers électroniques, de pétitions et de campagnes sur les réseaux sociaux.
Le volume considérable de ces communications a probablement joué un rôle crucial dans la formation des opinions des sénateurs.
Ce débat vigoureux a également attiré l’attention internationale.
Selon Shellenberger, la désinformation doit être combattue par une information plus abondante et de meilleure qualité, et non par la répression ou la censure.
Elon Musk, dont l’influence dans la sphère numérique est indéniable, surtout depuis qu’il a pris la tête de X, a exprimé des opinions similaires et a exprimé haut et fort son mépris pour ce qu’il perçoit comme une "ingérence excessive" dans la gouvernance numérique, qualifiant le projet de loi avorté de "fasciste".
Carte d'identité numérique pour les moins de 16 ans !
Cela n’a pas calmé l’enthousiasme du gouvernement pour sa proposition d’interdire l’accès aux réseaux sociaux aux personnes de moins de 16 ans.
Ce projet de loi, qui introduit un processus obligatoire de vérification de l’âge, a des implications sur l’identité numérique et la vie privée.
La rapide avancée législative de jeudi n'a permis qu'une fenêtre de 24 heures pour les soumissions publiques, une mesure visant à accélérer l'adoption d'une législation controversée sans examen public approprié.
Le projet de loi obligerait tous les Australiens à se soumettre à une vérification d'identité pour utiliser les réseaux sociaux, ce qui déclencherait des alertes sur la collecte et l'utilisation abusive potentielle de données personnelles.
La rapide avancée législative de jeudi n'a permis qu'une fenêtre de 24 heures pour les soumissions publiques, une mesure visant à accélérer l'adoption d'une législation controversée sans examen public approprié.
Le projet de loi obligerait tous les Australiens à se soumettre à une vérification d'identité pour utiliser les réseaux sociaux, ce qui déclencherait des alertes sur la collecte et l'utilisation abusive potentielle de données personnelles.
Le processus pourrait impliquer la collecte de données biométriques, ce qui présente un risque de violation ou d'utilisation abusive des données.
Aujourd'hui, Musk a décrit la législation comme une "voie détournée pour contrôler l'accès à Internet", qui promet de punir les plateformes, y compris X, avec de lourdes amendes si elles permettent aux enfants de moins de 16 ans de détenir des comptes sur les réseaux sociaux.
La combinaison de ces propositions législatives (le projet de loi sur la désinformation et l’identité numérique pour les moins de 16 ans) dresse le portrait d’un gouvernement déterminé à renforcer le contrôle sur ce que vous pouvez dire et lire en ligne.
Que se passe-t-il maintenant ?
Après les nouvelles de cette semaine, le gouvernement travailliste doit désormais reculer et réévaluer sa position.
Le gouvernement pourrait décider d’abandonner complètement l’approche législative et de se concentrer sur d’autres moyens, comme des campagnes d’éducation du public ou une collaboration avec les plateformes de médias sociaux sur des codes de conduite volontaires.
Aujourd'hui, Musk a décrit la législation comme une "voie détournée pour contrôler l'accès à Internet", qui promet de punir les plateformes, y compris X, avec de lourdes amendes si elles permettent aux enfants de moins de 16 ans de détenir des comptes sur les réseaux sociaux.
La combinaison de ces propositions législatives (le projet de loi sur la désinformation et l’identité numérique pour les moins de 16 ans) dresse le portrait d’un gouvernement déterminé à renforcer le contrôle sur ce que vous pouvez dire et lire en ligne.
Que se passe-t-il maintenant ?
Après les nouvelles de cette semaine, le gouvernement travailliste doit désormais reculer et réévaluer sa position.
Le gouvernement pourrait décider d’abandonner complètement l’approche législative et de se concentrer sur d’autres moyens, comme des campagnes d’éducation du public ou une collaboration avec les plateformes de médias sociaux sur des codes de conduite volontaires.
Mais cela est peu probable.
Le gouvernement va probablement retourner à la planche à dessin, soit pour réviser le projet de loi avec des protections plus strictes pour la liberté d’expression, soit pour explorer des méthodes alternatives, moins directes, pour lutter contre la désinformation, dans l’espoir de relancer le projet de loi au cours de la nouvelle année.
Réédité à partir du Substack de l'auteur :
https://www.activistpost.com/australias-misinformation-bill-is-deadfor-now/
Le gouvernement va probablement retourner à la planche à dessin, soit pour réviser le projet de loi avec des protections plus strictes pour la liberté d’expression, soit pour explorer des méthodes alternatives, moins directes, pour lutter contre la désinformation, dans l’espoir de relancer le projet de loi au cours de la nouvelle année.
Réédité à partir du Substack de l'auteur :
https://www.activistpost.com/australias-misinformation-bill-is-deadfor-now/