La nouvelle "Loi sur la Liberté des Médias" de l’UE autorise le Muselage et l’Arrestation de Journalistes si cela est justifié par "l’intérêt public" défini par les Intérêts des Élites !

La "loi européenne sur la liberté des médias" de l’Union européenne est entrée en vigueur dans tous les États membres le 8 août, mais derrière son nom se cache un ensemble de dispositions qui pourraient restreindre les libertés mêmes qu’elle prétend protéger.
Nous avons obtenu une copie de la loi pour vous ici.
Outre les dispositions relatives à la protection des journalistes, le règlement autorise les arrestations, les sanctions et la surveillance des journalistes lorsque les autorités estiment que cela sert une "raison impérieuse d’intérêt général".
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a salué l’adoption de cette législation sur les réseaux sociaux, déclarant : "Une presse libre et indépendante est un pilier essentiel de notre démocratie. `` Avec notre loi européenne sur la liberté des médias, nous voulons améliorer leur protection.
Cela permettra aux journalistes de poursuivre leur important travail en toute sécurité, sans perturbation ni intimidation."

Bien que la loi prévoie des mesures de protection telles que l’interdiction des logiciels espions ou de la contrainte visant à révéler des sources, ces garanties sont compromises par des lacunes inhérentes au texte.
Les gouvernements peuvent les contourner si leurs actions sont autorisées par le droit national ou européen et jugées proportionnées à un "intérêt général" vaguement défini.
Cette autorisation s’étend aux technologies de surveillance intrusives dans les affaires liées à des crimes passibles d’une peine d’emprisonnement maximale de trois ans ou plus, une liste qui va du terrorisme et de la traite des êtres humains aux infractions qualifiées de "racisme et xénophobie".
La législation impose également à chaque pays de tenir des registres des propriétaires et des adresses des médias.

Bien que la loi prévoie des mesures de protection telles que l’interdiction des logiciels espions ou de la contrainte visant à révéler des sources, ces garanties sont compromises par des lacunes inhérentes au texte.
Les gouvernements peuvent les contourner si leurs actions sont autorisées par le droit national ou européen et jugées proportionnées à un "intérêt général" vaguement défini.
Cette autorisation s’étend aux technologies de surveillance intrusives dans les affaires liées à des crimes passibles d’une peine d’emprisonnement maximale de trois ans ou plus, une liste qui va du terrorisme et de la traite des êtres humains aux infractions qualifiées de "racisme et xénophobie".
La législation impose également à chaque pays de tenir des registres des propriétaires et des adresses des médias.
Elle vise la "désinformation", accusant certains médias de manipuler le marché unique pour diffuser des mensonges.
Les grandes plateformes en ligne sont présentées comme des points d’étranglement pour l’accès à l’information, accusées d’alimenter la polarisation.
Pour y remédier, l’UE souhaite une coopération plus étroite entre les régulateurs nationaux, supervisée par un Conseil européen des services de médias composé des régulateurs des États membres et d’un représentant de la Commission.
Les grandes plateformes en ligne sont présentées comme des points d’étranglement pour l’accès à l’information, accusées d’alimenter la polarisation.
Pour y remédier, l’UE souhaite une coopération plus étroite entre les régulateurs nationaux, supervisée par un Conseil européen des services de médias composé des régulateurs des États membres et d’un représentant de la Commission.
Bien que qualifié d’indépendant, le secrétariat du conseil est géré par la Commission, ce qui lui confère un accès privilégié au processus décisionnel.
Un autre élément de la loi consiste à promouvoir les "médias fiables" et à renforcer les radiodiffuseurs publics grâce à des processus de nomination transparents et à un financement public stable.
Des réunions annuelles entre les responsables de l’UE, les entreprises Internet, les représentants des médias et les ONG sont encouragées afin d’évaluer la mise en œuvre des initiatives de lutte contre la désinformation.
Bien qu’elle soit présentée comme un bouclier pour la liberté de la presse, la structure de la loi donne à Bruxelles et aux autorités nationales la possibilité de décider quelles voix peuvent rester actives et lesquelles peuvent être réduites au silence.
Un autre élément de la loi consiste à promouvoir les "médias fiables" et à renforcer les radiodiffuseurs publics grâce à des processus de nomination transparents et à un financement public stable.
Des réunions annuelles entre les responsables de l’UE, les entreprises Internet, les représentants des médias et les ONG sont encouragées afin d’évaluer la mise en œuvre des initiatives de lutte contre la désinformation.
Bien qu’elle soit présentée comme un bouclier pour la liberté de la presse, la structure de la loi donne à Bruxelles et aux autorités nationales la possibilité de décider quelles voix peuvent rester actives et lesquelles peuvent être réduites au silence.
En autorisant les arrestations, la surveillance et une implication plus étroite de l’État dans le paysage médiatique, elle risque de se transformer d’un outil de protection en un outil de contrôle.
Traduction de Reclaim The Net par Aube Digitale
Partagé par Jade le 12 août 2025 :
https://www.aubedigitale.com/la-nouvelle-loi-sur-la-liberte-des-medias-de-lue-autorise-larrestation-de-journalistes-si-cela-est-justifie-par-linteret-public/
Traduction de Reclaim The Net par Aube Digitale
Partagé par Jade le 12 août 2025 :
https://www.aubedigitale.com/la-nouvelle-loi-sur-la-liberte-des-medias-de-lue-autorise-larrestation-de-journalistes-si-cela-est-justifie-par-linteret-public/