Le Canada transforme son Régime de Suicide Assisté en une Chaîne d’Approvisionnement pour le Commerce de Don d’Organes !

Au Canada, on observe une tendance croissante à prélever des organes sur des victimes d’euthanasie, ce que l’État canadien appelle l’aide médicale à mourir ("AMM").
Les éthiciens ont averti que le prélèvement d’organes sur des patients euthanasiés pourrait conduire à pousser les gens à choisir la mort afin que leurs organes puissent être utilisés par des personnes ayant un meilleur pronostic, écrit Jonathon van Maren.
Par Jonathon van Maren , tel que publié par Life Site News
Selon le National Post, le cœur d'un Canadien de 38 ans euthanasié a été prélevé avec succès et donné à un Américain de 59 ans souffrant d'insuffisance cardiaque.
Ce cas illustre une tendance croissante : le prélèvement d'organes sur des victimes d'euthanasie.
Un rapport du Centre médical de l'Université de Pittsburgh et de l'Hôpital d'Ottawa détaillait la procédure.
Un rapport du Centre médical de l'Université de Pittsburgh et de l'Hôpital d'Ottawa détaillait la procédure.
"Nous signalons ici le premier cas de transplantation cardiaque réussie après l'AMM", a écrit l'équipe médicale.
Et, plus inquiétant encore : "L'AMM et la constatation du décès ont été effectuées conformément aux normes canadiennes.
Le décès a été déclaré dans les sept minutes suivant le début du protocole d'AMM."
Le Canadien souffrait de SLA (ou maladie de Lou Gehrig) et avait manifesté son désir de faire don de ses organes.
Le Canadien souffrait de SLA (ou maladie de Lou Gehrig) et avait manifesté son désir de faire don de ses organes.
Il s'agit d'un cas historique de transplantation cardiaque après euthanasie.
Selon le National Post : "Le cœur du donneur décédé a été prélevé, relié à une machine spéciale qui le "réanime" ou le redémarre pour maintenir la circulation sanguine dans les organes tout en les gardant chauds, puis transporté à Pittsburgh, où la transplantation a eu lieu."
Les prélèvements d'organes sur des patients fraîchement euthanasiés sont de plus en plus fréquents.
Les prélèvements d'organes sur des patients fraîchement euthanasiés sont de plus en plus fréquents.
Bien qu'il s'agisse de la première transplantation cardiaque, des transplantations de foie, de rein et de poumon ont déjà eu lieu, et "au moins 155 personnes au Canada ont fait don de leurs organes et tissus après avoir reçu une injection létale administrée par un médecin" depuis 2016, bien qu'un "certain nombre de médecins craignent que certains Canadiens recevant l'aide médicale à mourir ne répondent pas aux critères de Santé Canada pour cette procédure".
La réussite d'une transplantation cardiaque incite à répéter l'opération.
La réussite d'une transplantation cardiaque incite à répéter l'opération.
"Bien que des données à plus long terme et des données sur d'autres cas soient nécessaires, ce cas suggère qu'une transplantation cardiaque sûre peut être réalisée après l'AMM", indique le rapport.
Les défenseurs de la vie – et de nombreux éthiciens – ont souligné que le prélèvement d'organes sur des patients euthanasiés pourrait exercer une pression sur les patients pour qu'ils choisissent la mort afin que leurs organes soient utilisés par des personnes en meilleure santé ou dont le pronostic est plus favorable.
Le Canada a déjà obtenu la distinction douteuse de "chef de file mondial en matière d'EOD – don d'organes après euthanasie".
Le Canada a déjà obtenu la distinction douteuse de "chef de file mondial en matière d'EOD – don d'organes après euthanasie".
Une étude néerlandaise a révélé que sur 286 cas d'EOD recensés jusqu'en 2021, 136 étaient canadiens.
Les données de l'ICIS indiquent que 235 personnes ont consenti au don d'organes après avoir été euthanasiées, et que sur 894 donneurs euthanasiés, 7% ont vu leurs organes prélevés pour don, et que 5% des transplantations d'organes réalisées en 2024 ont utilisé des organes de Canadiens euthanasiés.
Le National Post a noté que même si la pratique devient plus courante, la controverse autour du processus continue :
Cependant, selon l'étude, la façon et le moment d'aborder le don d'organes auprès des personnes qui demandent l'AMM sont controversés et varient au Canada.
Le National Post a noté que même si la pratique devient plus courante, la controverse autour du processus continue :
Cependant, selon l'étude, la façon et le moment d'aborder le don d'organes auprès des personnes qui demandent l'AMM sont controversés et varient au Canada.
Les organismes de don d'organes de l'Ontario et de la Colombie-Britannique recommandent que les personnes qui demandent l'AMM soient contactées et informées de la possibilité du don d'organes.
Dans d'autres pays, comme l'Alberta et le Manitoba, on ne les interroge pas sur le don d'organes, sauf si elles entament elles-mêmes la conversation.
"Ne pas informer les patients de la possibilité de don peut les empêcher d’explorer la possibilité de donner leurs organes et avoir un impact négatif sur leur autonomie, tandis que les informer de cette possibilité peut entraîner une pression sociale indue en faveur du don, et le désir de devenir donneur peut être un moteur de la demande d’AMM", ont écrit les auteurs de la revue.
En fait, les auteurs ont également averti que "certains patients peuvent avoir le sentiment d’être un fardeau pour leur famille et leurs amis et se sentir motivés à subir l’AMM pour alléger ce fardeau", affirmant que ceux qui évaluent et tuent les patients doivent être attentifs aux "indicateurs potentiels indiquant que le patient pourrait d’une manière ou d’une autre se sentir poussé à procéder à l’AMM ou à l’AMM et au don d’organes".
Compte tenu du laxisme dont ont fait preuve jusqu’à présent les évaluateurs de l’AMM au Canada – et du fait que jusqu’à un quart des "fournisseurs d’AMM" en Ontario pourraient avoir enfreint le Code criminel – il est très peu probable que l’on puisse faire confiance aux évaluateurs à cet égard.
En 2011, la revue médicale Applied Cardiopulmonary Pathophysiology a publié une description de la manière dont plusieurs cas d'ODE ont été réalisés :
Les donneurs ont été admis à l'hôpital quelques heures avant l'euthanasie prévue. Une voie veineuse centrale a été posée dans une salle adjacente au bloc opératoire. Les donneurs ont été héparinés [un médicament destiné à maintenir la viabilité des organes] immédiatement avant l'administration d'un cocktail médicamenteux par le médecin traitant qui a accepté de pratiquer l'euthanasie.
"Ne pas informer les patients de la possibilité de don peut les empêcher d’explorer la possibilité de donner leurs organes et avoir un impact négatif sur leur autonomie, tandis que les informer de cette possibilité peut entraîner une pression sociale indue en faveur du don, et le désir de devenir donneur peut être un moteur de la demande d’AMM", ont écrit les auteurs de la revue.
En fait, les auteurs ont également averti que "certains patients peuvent avoir le sentiment d’être un fardeau pour leur famille et leurs amis et se sentir motivés à subir l’AMM pour alléger ce fardeau", affirmant que ceux qui évaluent et tuent les patients doivent être attentifs aux "indicateurs potentiels indiquant que le patient pourrait d’une manière ou d’une autre se sentir poussé à procéder à l’AMM ou à l’AMM et au don d’organes".
Compte tenu du laxisme dont ont fait preuve jusqu’à présent les évaluateurs de l’AMM au Canada – et du fait que jusqu’à un quart des "fournisseurs d’AMM" en Ontario pourraient avoir enfreint le Code criminel – il est très peu probable que l’on puisse faire confiance aux évaluateurs à cet égard.
En 2011, la revue médicale Applied Cardiopulmonary Pathophysiology a publié une description de la manière dont plusieurs cas d'ODE ont été réalisés :
Les donneurs ont été admis à l'hôpital quelques heures avant l'euthanasie prévue. Une voie veineuse centrale a été posée dans une salle adjacente au bloc opératoire. Les donneurs ont été héparinés [un médicament destiné à maintenir la viabilité des organes] immédiatement avant l'administration d'un cocktail médicamenteux par le médecin traitant qui a accepté de pratiquer l'euthanasie.
Le décès du patient a été constaté sur critères cardiorespiratoires par trois médecins indépendants, comme l'exige la législation Belge pour tout donneur d'organes…
Le défunt a ensuite été rapidement transféré, installé sur la table d'opération et intubé [en vue du prélèvement de l'organe].
"Réfléchissez à l'énormité de ce qui a été fait ici", écrivait à l'époque l'éthicien Wesley J. Smith.
"Réfléchissez à l'énormité de ce qui a été fait ici", écrivait à l'époque l'éthicien Wesley J. Smith.
"Quatre personnes, qui n'étaient pas autrement mourantes, ont été tuées puis rapidement transportées au bloc opératoire pour le prélèvement de leurs organes.
Trois des donneurs souffraient de troubles neuromusculaires – des personnes souvent confrontées à l'isolement social et à la discrimination – et un autre souffrait de troubles mentaux.
Par une ironie particulièrement cruelle, ce dernier patient était un automutilateur chronique, dont le "traitement" consistait en une équipe de professionnels volontaires, prêts à lui infliger le plus grand mal."