samedi 21 septembre 2024

Le "Pacte pour l’Avenir" des Mondialistes !

Les Mondialistes sont en train de Finaliser le "Pacte pour l’Avenir" qui leur permettra de mettre au Pas tous les États sous leurs Ordres 


À quelques jours du Sommet du Futur, le grand public n’a pas encore pris connaissance de la version finale du Pacte pour l’avenir. 
Le 13 septembre, les États membres des Nations unies ont achevé la quatrième version du Pacte pour l’avenir, qui devrait être signé ce week-end lors du Sommet de l’avenir à New York. 
Le sommet devant débuter dimanche et les "journées d’action" commençant vendredi, il est peu probable que le public puisse voir la version finale du document avant qu’il ne soit signé par les 193 États membres des Nations unies. 
Le Sommet de l’avenir se déroule pendant la 79e session de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies. 
Le sommet est en préparation depuis au moins 2022 après les appels répétés du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à transférer des ressources financières pour achever rapidement les objectifs de l’Agenda 2030 fixés par l’ONU en 2015. 
La 4e édition du Pacte pour l’avenir a été placée sous procédure de silence le 13 septembre jusqu’à lundi soir. Pendant cette période de 72 heures, le projet est distribué à tous les États membres. 
S’il n’y a pas d’objection pendant la procédure de silence, le projet est accepté. 
Si le silence est "rompu" par des objections d’États membres, un nouveau projet est publié. 
Les Nations unies n’ont pas fait savoir si les États membres avaient rompu le silence ou si le projet avait été accepté en tant qu’édition finale. 
La cinquième révision n’a pas encore été publiée au moment de la publication de cet article. 
Malgré le manque de transparence sur la version finale du pacte, des changements notables ont été apportés entre la troisième et la quatrième révision. 
En particulier, les références aux "plateformes d’urgence" ont été supprimées dans la 4e révision du Pacte pour l’avenir.

La troisième version du Pacte se lisait comme suit (c’est nous qui soulignons).
"Présenter, pour examen par les États membres, des protocoles pour la convocation et l’opérationnalisation de plateformes d’urgence fondées sur des approches souples pour répondre à une série de chocs mondiaux différents et complexes, y compris des critères pour le déclenchement et la suppression progressive des plateformes d’urgence, en veillant à ce que les plateformes d’urgence soient convoquées pour une période déterminée et ne soient pas une institution ou une entité permanente. 
Veiller à ce que la convocation des plateformes d’urgence appuie et complète la réponse des organes principaux des Nations unies, des entités compétentes des Nations unies, des entités et des mécanismes de coordination des Nations unies…". 
Cette même section est désormais libellée comme suit : 
Envisager des approches pour renforcer la réponse du système des Nations Unies aux chocs mondiaux complexes, dans le cadre des pouvoirs existants et en consultation avec les États membres, qui appuient et complètent la réponse des organes principaux des Nations Unies, des entités pertinentes des Nations Unies, des entités et mécanismes de coordination des Nations Unies, et des institutions spécialisées mandatées pour répondre aux situations d’urgence, et ne font pas double emploi avec eux…

La suppression des plates-formes d’urgence est significative car ce sont ces plates-formes qui sont censées être le mécanisme par lequel l’ONU agit en cas d’urgence déclarée. 
La troisième version du pacte affirmait que les plateformes d’urgence ne seraient "convoquées que pour une période déterminée" et qu’elles ne constitueraient pas une institution ou une entité permanente au regard de la souveraineté nationale. 
Ces déclarations étaient probablement destinées à faire fléchir les critiques de l’ONU qui craignent que ces plates-formes d’urgence ne soient saisies et utilisées pour accorder à l’ONU de nouveaux pouvoirs juridiques. 
Aujourd’hui, plutôt que des plates-formes d’urgence, le document se concentre sur l’examen des moyens de "renforcer" la "réponse du système" des Nations unies à des "chocs mondiaux complexes". 
Il pourrait s’agir d’une victoire temporaire pour les partisans de la souveraineté et de l’indépendance nationales. 
Toutefois, le public n’en aura pas la certitude tant que le document final n’aura pas été publié.
L’ONU continue d’affirmer que le monde est confronté à des "chocs mondiaux". 
L’ONU définit les "chocs mondiaux complexes" comme des événements qui "ont des conséquences gravement perturbatrices et néfastes pour une proportion importante de pays et de la population mondiale". 
Ces chocs nécessiteraient une "réponse multidimensionnelle et multipartite, de l’ensemble du gouvernement et de l’ensemble de la société".

Dans le cadre de "l’Action 56", le quatrième projet de Pacte pour l’avenir appelle à renforcer la "réponse internationale aux chocs mondiaux complexes". 
TLAV a déjà signalé que la discussion sur les "chocs mondiaux" et les appels à la création d’une plateforme d’urgence rappellent les précédents appels à l’ONU pour qu’elle déclare une urgence planétaire. 
Bien que les termes concernant les plateformes d’urgence aient été supprimés, il est important de comprendre l’origine de ces discussions et des appels à déclarer une urgence planétaire. 
Des organisations affiliées à l’ONU, telles que la Commission de gouvernance climatique (CGC), réclament une telle déclaration depuis l’année dernière. 
Fin novembre 2023, juste avant l’ouverture de la conférence des Nations unies sur le changement climatique COP28, la Commission de gouvernance du climat a publié un rapport intitulé Governing Our Planetary Emergency (Gouverner notre urgence planétaire)
Dans ce rapport, la CCG poursuit son plaidoyer en faveur d’une actualisation de nos idées sur la gouvernance. 
L’appel à l’urgence planétaire remonte au Club de Rome, un groupe aussi célèbre qu’obscur. 
Le rapport de novembre 2023 de la CCG note même que la croyance en une "polycrise" est "reconnue dans le travail du projet d’urgence planétaire du Club de Rome". 
Cette référence au Club de Rome révèle une autre raison pour laquelle le public devrait s’inquiéter des pressions exercées en faveur d’une urgence planétaire et des affirmations selon lesquelles les frontières planétaires seraient franchies. 
Le Club de Rome appelle à la déclaration d’une urgence planétaire depuis au moins 2019 avec la publication de son "Plan d’urgence planétaire". 
Le rapport serait mis à jour en août 2020, après le début du COVID1984. Le plan d’urgence du Club de Rome est décrit comme une "feuille de route pour les gouvernements et les autres parties prenantes afin de faire évoluer nos sociétés et nos économies pour rétablir l’équilibre entre les personnes, la planète et la prospérité".

Le "coup de fouet" pour l’Agenda 2030 ? 
Comme dans les versions précédentes, le changement climatique reste une composante majeure de la quatrième version du Pacte pour l’avenir. 
L’action 12 du projet stipule : "Nous planifierons l’avenir et renforcerons nos efforts collectifs pour donner un coup de fouet à la mise en œuvre intégrale du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et au-delà." 
Le projet appelle également les Nations unies à "faire progresser de manière significative" les ODD (Objectifs de Développement Durable) de l’ONU en "renforçant le rôle du Forum politique de haut niveau sur le développement durable (HLPF)" en tant que "principale plateforme" pour l’examen du programme de développement durable. 
Le HLPF, une subdivision de l’Assemblée générale des Nations unies et du Conseil économique et social des Nations unies, est responsable de la politique de l’ensemble de l’organisation en matière de développement durable. 
Le document prévoit également d’inviter le HLPF à "examiner en septembre 2027 la manière dont nous ferons progresser le développement durable d’ici à 2030 et au-delà, en tant que priorité et au centre de nos travaux". 
Cela indique que le HLPF jouera un rôle de plus en plus important dans la réalisation de l’Agenda 2030.

Refonte de l’architecture financière internationale ! 

La quatrième version du pacte continue de réclamer un nouveau système financier international pour achever la transition vers une "économie fondée sur la nature". 
L’objectif déclaré de réformer le système financier international pour financer les ODD et l’Agenda 2030 fait écho aux récentes déclarations du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui a appelé à un "nouveau moment Bretton Woods", en référence au tristement célèbre accord international de 1944 qui a créé le FMI. 
La réunion de Breton Woods a également adopté des règles pour régir les relations monétaires entre les États indépendants, notamment en exigeant que chaque nation garantisse la convertibilité de sa monnaie en dollars américains. 
"L’Action 4" mentionne également la nécessité de combler le "déficit de financement des objectifs du Millénaire pour le développement dans les pays en développement". 
Le document appelle à l’obtention d’un "résultat ambitieux lors de la quatrième conférence internationale sur le financement du développement en 2025" dans le cadre des efforts déployés pour réaliser les ODD. 
La référence à la "quatrième conférence internationale sur le financement du développement" doit être considérée comme une nouvelle étape dans la marche mondialiste vers la "gouvernance mondiale". 
Une autre ligne curieuse du projet se trouve sous "l’Action 7", où nous voyons la ligne, "Promouvoir et protéger les droits de l’homme et la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable comme étant interdépendants et se renforçant mutuellement…". 
Je pourrais prévoir une future propagande de l’ONU encourageant les gens à considérer l’Agenda 2030 et la lutte contre le changement climatique comme "interdépendants" des droits de l’homme. 
L’idée étant que la réalisation des ODD est un "droit de l’homme" fondé sur le principe que le changement climatique menace l’ensemble de l’humanité.

Échange dette-nature ! 
La quatrième édition du Pacte pour l’avenir mentionne également un outil financier controversé connu sous le nom "d’échange de dettes" ou "d’échange dette-nature". 
L’action 52 du Pacte stipule : "Promouvoir une plus grande utilisation des échanges de dettes pour les ODD, y compris des échanges de dettes pour le climat ou la nature, en faveur des pays en développement, le cas échéant". 
Ces "échanges" sont des accords financiers dans lesquels une organisation de protection de la nature ou un gouvernement réduit, restructure ou achète la dette d’un pays à un prix réduit en échange d’investissements dans la protection des terres. 
Le Forum économique mondial a fait la promotion de ces échanges en avril 2024 dans un article sur les échanges dette-nature en tant que méthode de "financement de la transition verte". 
Les échanges dette-nature ont été critiqués pour de nombreuses raisons, notamment l’aversion générale pour l’attribution d’un prix à la nature et la vision du monde naturel comme une marchandise financière.
Certains considèrent ces efforts comme une autre forme d’écoblanchiment
Les échanges ont également été perçus comme une intervention étrangère dans la souveraineté nationale et un "retour au système colonial". 
Mae Buenaventura, responsable du programme sur la dette et l’économie verte à l’Asian Peoples’ Movement on Debt and Development (APMDD), a déclaré à Carbon Brief que la participation à un accord de conversion de la dette "entraîne immédiatement une perte d’autonomie et de souveraineté".
"Les prêteurs déterminent les termes de l’échange, ce qui signifie qu’ils peuvent imposer des conditions aux gouvernements emprunteurs sur la manière dont ils doivent investir les fonds libérés et peuvent œuvrer pour privilégier le prêteur et les entreprises privées". 
Frédéric Hache, cofondateur du groupe de réflexion indépendant de l’Observatoire européen de la finance verte, voit dans les swaps un "moyen d’accéder et de contrôler des ressources foncières qui pourraient s’avérer précieuses à l’avenir".

Un pacte pour l’avenir des entreprises ? 
Le Pacte pour l’avenir a également été critiqué comme étant un autre loup déguisé en agneau, sous le vernis de la durabilité et de la diversité, mais qui, en réalité, permet aux entreprises de contrôler davantage les ressources naturelles.

Derrick Broze

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