dimanche 15 décembre 2024

Les Pays du Sud contre la Tyrannie du CO2 à la COP29 !

Les Pays du Sud entrent en Rébellion contre la Tyrannie du CO2 à la COP29, qui veut les Empêcher de se Développer avec les Énergies Fossiles encore Utilisées à 80% dans les Pays Développés ! 

Rédigé par Vijay Jayaraj via RealClearWire ,

La Conférence des Parties des Nations Unies (COP), qui s'est tenue cette année à Bakou, en Azerbaïdjan, et qui est le symbole annuel du mouvement climatique, a été confrontée à un niveau de désintérêt sans précédent, voire de dissidence, de la part des pays en développement. 
Les dirigeants de certains des pays les plus riches en ressources naturelles et les plus ambitieux du monde ont choisi de ne pas participer à cette conférence, en n'envoyant que des délégués de bas niveau, voire aucun. C'est le dernier signe d'une résistance croissante à un "évangile" anti-énergies fossiles prôné par les Nations Unies. 
L’an dernier, la COP28 au Moyen-Orient, où la richesse pétrolière soutient des économies entières, a forcé la communauté climatique à affronter ses contradictions. 
Aujourd’hui, la COP29 en Asie centrale poursuit cette réflexion et présage de la fin d’un cadre politique non scientifique et anti-développemental qui détruit les économies mondiales.

L'hôte de la COP29 sensibilise les délégués aux questions climatiques ! 
Le ton de la COP29 est en soi très différent de celui des précédentes réunions. 
En Azerbaïdjan, où la production de pétrole et de gaz est essentielle à l’économie nationale, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, hôte du sommet, a qualifié les combustibles fossiles de "don de Dieu", saluant leur contribution à la prospérité et à la stabilité mondiales. 
Les combustibles fossiles sont passés du statut de "sujet tabou" à celui de sujet de discussion ouvert lors des COP. 
Les dirigeants des pays d’Afrique et d’Amérique latine remettent librement en question le principe d’interdiction de leur utilisation des combustibles fossiles alors qu’une grande partie du monde développé continue de consommer des quantités record de charbon, de pétrole et de gaz naturel. 
L’idée selon laquelle les pays à revenu élevé peuvent dicter leur agenda énergétique est perçue comme un vestige d’une structure de pouvoir qui sert principalement les intérêts des plus privilégiés de la planète. 
Selon l’Agence internationale de l’énergie, les pays en développement connaîtront une forte croissance de leur demande énergétique au cours de la prochaine décennie, une croissance qui ne pourra pas être satisfaite par les énergies renouvelables. 
Les dirigeants de ces régions comprennent que les hydrocarbures sont essentiels pour atteindre leurs objectifs de développement.

Retrait sans précédent de la COP et résistance des pays du Sud ! 
Le nouveau président argentin, Javier Gerardo Milei, a décidé de retirer de Bakou la délégation de 80 personnes de son pays, à peine un tiers du chemin parcouru au cours des 11 jours de la COP 21. 
Il a évoqué la nécessité de mettre en place des politiques énergétiques pragmatiques qui encouragent le développement plutôt que de le freiner. 
Pour Milei, dont la campagne présidentielle s'est appuyée sur un programme pro-business et anti-bureaucratique, le message est clair : la politique doit servir en premier lieu les besoins économiques de son pays. 
La crise énergétique en cours en Argentine, ses réserves inexploitées de gaz de schiste et une situation économique paralysante exigent une approche pondérée qui donne la priorité aux intérêts nationaux sur les idéaux climatiques mondiaux qui sont à la fois fous et corrompus.  
La philosophie politique de Milei trouve un écho auprès d’un nombre croissant de dirigeants du Sud global qui considèrent la croissance économique comme primordiale et reconnaissent que l’accès à l’énergie est fondamental pour y parvenir. 
Le départ de l’Argentine de la COP29 est un tournant qui devrait servir de signal d’alarme à l’ONU et à ses alliés. 
Le temps des mandats universels est révolu. 
L’orthodoxie rigide du désinvestissement des énergies fossiles prônée par l’ONU et les pays riches perd du terrain, remise en cause par des dirigeants qui refusent de sacrifier leurs intérêts nationaux à un programme destructeur. 
Pour une grande partie des pays du Sud, l’idée d’une transition énergétique immédiate reste, au mieux, un vœu pieux et, au pire, profondément déconnectée de la réalité. 
La réalité est que les combustibles fossiles alimentent encore 80% de la consommation énergétique mondiale. 
Ce n’est pas seulement une vérité dérangeante, c’est un fondement incontournable de la civilisation moderne que les pays en développement comprennent viscéralement. 
Alors que la COP29 se termine à Bakou, le monde assiste à l’effondrement de l’illusion de longue date selon laquelle une transition mondiale vers l’énergie verte est possible, et encore moins juste et souhaitable. 
Les pays en développement proclament qu’ils ne se laisseront pas priver de sources d’énergie nécessaires par des pays qui continuent de se gaver des combustibles fossiles qu’ils désapprouvent. 
Le décalage entre la rhétorique et la réalité est flagrant, et les pays en développement attirent l’attention sur ce point. 
Les combustibles fossiles ne sont pas une relique du passé ; pour de nombreux pays, ils sont la clé d’un avenir prospère, un véritable "don de Dieu".

Source : ZeroHedge 
https://activistpost.com/2024/12/global-souths-energy-rebellion-at-cop29-signals-a-new-future.html