lundi 7 avril 2025

L'UE prévoit un Contrôle Total de la Mobilité !

Bientôt, il ne sera plus autorisé de circuler librement en Europe, sous Prétexte de Protéger le Climat et la Planète, il faudra respecter vos Quotas et prendre les Moyens de Transports Collectifs ! 


Dans son dernier communiqué de presse (IP/25/928), la Commission européenne a présenté une nouvelle "vision" pour l’avenir de la mobilité. Officiellement, il s’agit de "plus de confort pour les voyageurs", de voyages "sans accroc" en train, en bus, en avion ou en voiture de location. 
En réalité, cela devient une fois de plus clair : Bruxelles ne poursuit pas des objectifs axés sur les citoyens, mais plutôt une concentration technocratique du pouvoir et un contrôle numérique – le tout présenté sous forme de slogans agréables à entendre.  
Derrière l’apparence de convivialité se cache le désir de contrôle.

La belle apparence : tout est connecté, tout est pratique ! 
La Commission déplore qu'il existe encore trop d'obstacles lorsque quelqu'un souhaite réserver un voyage multimodal d'un point A à un point B. 
La solution : une réglementation à l'échelle de l'UE qui oblige les fournisseurs à divulguer leurs données et à relier leurs systèmes. 
Ce qui est vendu comme un progrès est en réalité une standardisation radicale et donc une déresponsabilisation des structures nationales au nom de "l’efficacité". 
Selon le communiqué, Bruxelles souhaite créer un "cadre juridique unique pour les services de mobilité numérique multimodaux". 
Cela ne signifie rien d’autre que : une régulation centrale , l’accès aux données de trafic et, si nécessaire, la coercition contre les fournisseurs privés et publics.

Ce qui est réellement prévu : le citoyen comme source de données ! 
La Commission déplore que les fournisseurs de transport ne partagent pas leurs données volontairement. 
La conséquence logique : de nouvelles réglementations qui renforcent la disponibilité des données. 
Censément pour "faciliter le choix des passagers". 
En réalité, il s’agit de sécuriser l’accès à toutes les données de réservation, de localisation et d’utilisation dans le secteur des transports – sous le couvert de l’agenda climatique et numérique. 
Celui qui contrôle les déplacements des personnes contrôle bien plus que les itinéraires : les données de mobilité sont une matière première pour surveiller la société – en temps réel.

La prochaine porte d’entrée pour les Big Tech – avec la bénédiction de Bruxelles !  
Un espace de mobilité numérique unifié crée également des conditions idéales pour les géants des plateformes numériques, qu’ils soient sous l’égide du secteur public ou privé. 
La Commission européenne ouvre ainsi la voie non seulement aux données mais aussi à l’infrastructure nécessaire à la gestion centralisée de la mobilité , par exemple via : 
• Tarification basée sur le CO₂
• Restrictions d'accès aux moyens de transport
• Profils de mouvement automatisés dans la planification du trafic 
Ce qui ressemble à de la protection du climat est en réalité un contrôle par des algorithmes.

La "volonté citoyenne" comme feuille de vigne ! 
La Commission fait référence à une nouvelle enquête Eurobaromètre. 
Par conséquent, de nombreuses personnes souhaiteraient avoir un processus de réservation plus simple. 
C’est peut-être vrai, mais en déduire une restructuration complète de l’ensemble du code de la route est une manipulation par fabrication d’opinion. 
Comme toujours à Bruxelles, la prétendue demande des citoyens est exploitée pour imposer son propre programme.

Principale critique : il ne s’agit jamais du bien-être des citoyens ! 

La Commission vend ses plans comme des progrès pour l’individu. 
En fait, il s’agit d’un autre projet visant à assumer la compétence et à déresponsabiliser les gens : 
• Lois nationales sur la protection des données ? "Obstacles" à lever.
• Libre choix du fournisseur ? Seulement s’ils peuvent être contrôlés de manière centralisée.
• Souveraineté des données ? Un concept dépassé à l’ère de la mobilité partagée. 
Le but n’est pas le service, mais le contrôle. 
Pas de confort, mais de contrôle.

Conclusion : La mobilité comme moyen d'accès au pouvoir ! 
Ce communiqué de presse de la Commission est un parfait exemple de l’arrogance technocratique de Bruxelles : derrière des paroles amicales se cache la transformation systématique de l’Europe en un appareil administratif axé sur les données, dans lequel la centralisation, la surveillance et la coercition font de plus en plus partie de la vie quotidienne. 
Tant que les fondements de cette politique reposent sur la non-élection par le peuple, sur un manque de transparence et sur l’imbrication des intérêts avec ceux des entreprises , chaque réforme reste un pas de plus loin de la démocratie – et un pas de plus vers un régime technocratique au nom du progrès. 
Les citoyens devraient voyager, mais uniquement sur des itinéraires prédéfinis et surveillés. 

https://uncutnews.ch/eu-plant-totale-mobilitaetskontrolle-reisen-nur-noch-nach-bruesseler-standard/