mardi 26 août 2025

Encore une Nouvelle Réglementation de l'UE !

La Croisade de l’UE contre la Déforestation du Pacte Vert va entraîner de Nouvelles Réglementations qui vont Augmenter l'Inflation Administrative et Tarifaire ! 


Par Thomas Kolbe

La frénésie réglementaire de l’Union européenne prend des proportions démesurées. 

À partir de 2026, une nouvelle réglementation visant à "protéger les forêts mondiales" viendra encore élargir la jungle bureaucratique bruxelloise. 

Un nouveau programme de création d’emplois pour l’appareil administratif toujours plus tentaculaire de l’UE. 

Pour les contribuables allemands, les 18 derniers mois ont été coûteux. 

Augmentation des impôts fonciers, hausse du taux maximal d’imposition sur le revenu, annulation des réductions de TVA pour l’hôtellerie et les restaurants, et surtaxes sur le CO₂ : tout cela s’est accumulé. 

Bruxelles a ajouté sa propre contribution : augmentation des droits d’accise sur le tabac et l’énergie, augmentation de la part de l’UE dans les recettes du CO₂ (sa vache à lait la plus efficace à ce jour) et une série de nouvelles obligations en matière de conformité pour les produits chimiques et les rapports sur la durabilité.

Les évangélistes de l’euro ! 

Cette liste est loin d’être exhaustive. 

Elle illustre simplement la charge de travail considérable que les bureaucrates de Bruxelles et de Berlin assument dans leur mission visant à domestiquer moralement leurs citoyens encore trop frivoles.

Selon les brochures de l’UE et les "enquêtes citoyennes" mises en scène, les eurocrates construisent un monde meilleur : des mers propres, un ciel clair et des conditions de travail "inclusives" partout. 

Avec le paiement d’une indulgence appropriée, c’est-à-dire une taxe bruxelloise habilement conçue, tout péché peut être effacé. 

Peut-être faudrait-il considérer l’équipe d’Ursula von der Leyen moins comme des régulateurs que comme une société pastorale d’euro-évangélistes. 

De cette façon, tout cela pourrait un jour avoir un sens. 

Bruxelles contre le bœuf, le café et le caoutchouc ! 

La prochaine croisade commence bientôt. 

En janvier, le règlement de l’Union européenne sur la déforestation (EUDR) entrera en vigueur. 

En substance, les importations de bœuf, de soja, d’huile de palme, de bois, de café, de cacao, de caoutchouc naturel – et de tous les produits dérivés de ces matières – seront limitées aux zones "sans déforestation".

La charge de la preuve, la documentation et les coûts élevés liés à la mise en conformité incomberont entièrement aux entreprises européennes. 

Peu importe que les entreprises allemandes croulent déjà sous 146 milliards d’euros par an de coûts bureaucratiques, Bruxelles estime qu’il y a encore beaucoup de place pour d’autres expériences.

Les appels des entreprises ignorés

Les groupes industriels ont demandé que les obligations de déclaration soient au moins limitées aux premiers importateurs. 

Daniel Caspary, chef du groupe CDU/CSU au Parlement européen, a soutenu cette idée. 

Bruxelles les a ignorés, comme toujours.

Le modèle est familier depuis la loi sur la chaîne d’approvisionnement : Bruxelles rédige une liste de conditions sociales et environnementales souhaitées, puis oblige les entreprises privées à les appliquer tout au long des chaînes de valeur mondiales. 

Il en résulte un chaos interne, une spirale des coûts de mise en conformité et de nouvelles responsabilités. 

Pendant ce temps, les régulateurs restent en retrait, attendant de pouvoir sanctionner les "non-conformités" par des amendes.

Contrairement à la loi sur la chaîne d’approvisionnement, qui ne s’applique pour l’instant qu’aux grandes entreprises, l’EUDR s’étendra à toutes les entreprises opérant sur le marché unique de l’UE d’ici la mi-2025. 

Tous les commerçants, des géants mondiaux aux petits distributeurs, devront fournir des preuves de l’absence de déforestation dans leur chaîne d’approvisionnement.

Le Green Deal : une barrière commerciale cachée ! 

On peut se demander s’il s’agit vraiment des forêts ou plutôt de protéger les agriculteurs européens de la concurrence. 

Le Green Deal est déjà devenu la plus grande arme commerciale non tarifaire de l’Europe, que même Donald Trump n’a pas pu démanteler lors des négociations avec Bruxelles.

Un système corporatiste dangereux s’est mis en place : l’agroalimentaire européen et les industries subventionnées s’entendent avec les régulateurs pour éliminer leurs concurrents, tant nationaux qu’étrangers. 

Les consommateurs en paient le prix par une concurrence moindre et des coûts plus élevés.

L’idéologie prime sur la logique ! 

Le véritable paradoxe ? 

L’Allemagne elle-même, qui connaît depuis des décennies une croissance forestière nette, sera également contrainte de certifier ses propres chaînes d’approvisionnement comme "sans déforestation". 

Bruxelles imposera aux producteurs allemands de bœuf ou de bois les mêmes contraintes qu’aux éleveurs brésiliens qui brûlent l’Amazonie.

Le résultat est prévisible : des prix plus élevés, plus de bureaucratie et une nouvelle brique du Green Deal ajoutée à la forteresse de contrôle grandissante de Bruxelles.

L’EUDR n’est pas une mesure de protection de l’environnement, mais une consolidation du pouvoir. 

Elle s’inscrit dans la stratégie plus large de l’UE visant à institutionnaliser l’ingénierie sociale paternaliste par le biais de la réglementation. 

Et, une fois de plus, l’élite des entreprises européennes reste silencieuse, refusant de défendre les consommateurs contre cette folie réglementaire. 

Partagé par Jade le 26 août 2025 :  

https://www.aubedigitale.com/la-croisade-de-lue-contre-la-deforestation-bruxelles-etend-le-controle-du-pacte-vert/