jeudi 31 juillet 2025

Le cerveau émet de la lumière à travers le crâne !

Le Cerveau émet une Faible Lumière Photonique à travers le Crâne mesurable avec des Capteurs Photomultiplicateurs Adaptés, selon une nouvelle étude ! 


Les scientifiques ont découvert que le cerveau humain émet de faibles signaux lumineux qui peuvent être enregistrés indépendamment de l’éclairage extérieur. 
Les scientifiques ont découvert comment ces signaux sont liés à l’état mental et s’ils peuvent être utilisés pour surveiller l’activité cérébrale. 
Les résultats de l’étude sont publiés dans la revue iScience.

Tous les tissus vivants émettent un rayonnement photonique très faible pendant le métabolisme. 
Cette lumière n’est pas comparable à la bioluminescence, où la lumière est émise à la suite de réactions chimiques. 
Dans le cas du rayonnement photonique ultra-faible, la lumière est produite lorsque les molécules passent d’un état excité à un état plus calme, et son intensité est extrêmement faible, environ un million de fois plus faible que la lumière visible à l’œil nu. 
Le cerveau émet davantage de ce rayonnement que les autres organes, en raison de sa forte consommation d’énergie et de la présence de molécules capables d’absorber et d’émettre de la lumière. 
Une équipe de chercheurs de l’université d’Algoma, de l’université Tufts et de l’université Wilfrid Laurier a étudié la possibilité d’utiliser ces faibles signaux lumineux pour surveiller l’activité cérébrale. 
Contrairement aux méthodes existantes telles que l’IRM ou la spectroscopie infrarouge, la mesure de l’émission de photons ultra-faibles (UPE) ne nécessite pas d’exposition du cerveau. 
L’expérience a été menée sur 20 adultes en bonne santé. 
Dans une pièce sombre, des photomultiplicateurs ont été utilisés pour enregistrer les signaux lumineux dans les régions occipitale et temporale de la tête, et l’activité électrique du cerveau a été mesurée à l’aide d’un électroencéphalogramme (EEG). 

Les participants ont effectué des tâches simples : ils se sont assis les yeux ouverts et fermés, et ont écouté des signaux sonores. 
Les résultats ont montré que la lumière émise par le cerveau différait de l’arrière-plan par sa variabilité et sa composition fréquentielle. 
Les signaux présentaient des oscillations lentes caractéristiques avec une fréquence inférieure à 1 Hz, particulièrement perceptibles dans la région occipitale. 
Lors d’un changement d’état, par exemple lors de la fermeture des yeux, les indicateurs UPE se sont stabilisés et ont changé, indiquant un lien avec les processus cérébraux internes. 
Cependant, la direction des changements variait selon les participants.  
Lorsque le rayonnement photonique a été comparé aux rythmes électriques du cerveau, une faible corrélation a été constatée. 
Les rythmes alpha, associés à un état de relaxation et intensifiés lorsque les yeux sont fermés, ont montré un lien avec l’UPE dans la région occipitale, mais uniquement dans cet état. 
Des liens similaires ont été observés dans la région temporale pendant la stimulation sonore, mais ils étaient insignifiants.

Les auteurs de l’étude soulignent que leur travail présente certaines limites : la petite taille de l’échantillon, le nombre limité de capteurs et la large gamme de longueurs d’onde enregistrées rendent difficile une analyse plus précise. 
Pour améliorer les résultats, il est nécessaire d’augmenter le nombre de capteurs et d’utiliser des filtres plus spécialisés. 
Cela permettra de mieux localiser les sources de rayonnement et de comprendre quelles cellules cérébrales sont impliquées dans le processus.

Il est également prévu d’étudier comment ces signaux lumineux se manifestent dans d’autres tissus de l’organisme et comment ils sont influencés par l’âge, le sexe et l’état de santé. 
Les capacités d’apprentissage automatique et les nouvelles techniques d’imagerie pourraient aider à déchiffrer les schémas d’UPE et à les utiliser pour diagnostiquer et surveiller les maladies cérébrales. 
Les chercheurs pensent que la photoencéphalographie, basée sur la mesure du rayonnement photonique ultra-faible, pourrait devenir un nouvel outil non invasif pour étudier le cerveau avec une haute résolution temporelle. 
Elle permettra de suivre les processus métaboliques associés au stress oxydatif et pourrait trouver une application dans la pratique clinique.