lundi 13 octobre 2025

Pourquoi les Ukrainiens quittent-ils l’Ukraine ?

Ce seraient les Différentes Décisions Politiques et Discriminatoires des Gouvernements Ukrainiens qui ont fait fuir la Population Russophone et non les Attaques des Russes ! 

Évolution de la population en Ukraine


Par Peter Haisenko

Cette question ne se pose pas à ceux qui se contentent des informations officielles et ne comprennent pas le russe. 
C'est évident : ils fuient les méchants Russes et Poutine. 
Mais le fait est que l'exode d'Ukraine a commencé dès 1991. 
Le seul chiffre fiable concernant la population de l'ancienne république soviétique d'Ukraine remonte à 1990, alors qu'elle faisait encore partie de l'Union soviétique. 
Elle était d'environ 51 millions. 
Depuis, des millions de personnes ont émigré à l'étranger. 
Les chiffres publiés aujourd'hui doivent être interprétés avec prudence. 
Tout ce qui est publié sur l'Ukraine est sous le titre : "Ne reconnaissez pas la réalité de l'Ukraine." 
Mais les chiffres officiels sont déjà suffisamment alarmants. 
En 2014, environ six millions de personnes avaient quitté le pays. 
D'après mes observations personnelles, ce chiffre est trop bas. 
Le nombre de Juifs ayant fui ces conditions dépasse probablement largement le million. Ils ont émigré en Israël ou directement en Occident, en Allemagne, aux États-Unis ou au Canada. 
Ils ont apporté avec eux le Russe, et non l'ukrainien. 
Depuis le début des années 1990, les menus à Tel-Aviv sont également en Russe, et pour y prendre un taxi, il est plus facile de parler Russe. 
J'ai même rencontré des chauffeurs de taxi ukrainiens à Chicago.

• Sauve-toi si tu peux ! 
Mais les non-Juifs ont aussi massivement quitté ce paradis de la corruption. 
En 1996, j'ai rencontré à Munich quatre jeunes femmes de Lviv. 
Très instruites et dotées d'une solide moralité, des qualités rares ici de nos jours. 
Je suis restée amie avec elles aujourd'hui, et elles constituent certaines de mes sources d'information en Ukraine. 
Mais j'ai aussi d'autres sources. 
Par exemple, des gens qui se rendent encore régulièrement à Odessa – il y a quelques semaines encore – simplement parce qu'on y fait la fête si bien et à moindre coût. 
Avec des filles consentantes, en plus. 
Vous n'y croyez pas ? 

Voyons ce qu'en dit le chef de l'administration régionale de Nikolaïev, Vitaly Kim : 
• La guerre ? On fête et on danse ! 
Comparez la vie des gens pendant la guerre en Afghanistan, au Yémen ou en Palestine. 
Désolé, nous menons une vie tranquille : karaoké, concerts, restaurants et tout le reste. 
Nous n'avons rien à redire ; nos conditions de vie sont très bonnes, aussi étrange que cela puisse paraître en temps de guerre. 
Cela concorde avec mes informations. 
Les plus grandes villes, Odessa et Kiev, sont intactes et la situation est excellente. 
Quant à Odessa, les installations portuaires ont subi d'importants dégâts, car elles servent au débarquement d'armes et de mercenaires de l'OTAN. 
À Kiev, des sites militaro-industriels en périphérie ont été touchés, et des débris de drones et de missiles interceptés ont endommagé quelques maisons. 
En Allemagne, certains se demandent pourquoi, malgré les frappes massives, on ne signale que des morts et des blessés isolés. 
La réponse est simple : la Russie ne tire pas sur les civils. 
Contrairement à l'armée de Kiev, qui cible délibérément les civils partout où la portée de ses armes le permet. 
Chaque jour, les bombardements font plus de victimes en territoire russe que dans toute l'Ukraine de Kiev.

• Pour 80% de l’Ukraine, la guerre est encore loin ! 
Alors pourquoi les Ukrainiens fuient-ils l'Ukraine au lieu de rester dans des zones plus sûres ? 
Affirmer que la vie de réfugié en Allemagne est meilleure que de travailler en Ukraine ne suffit pas. Il y a plus. 
Il y a quelques jours, j'ai de nouveau discuté avec des Ukrainiens. 
Un appartement de notre immeuble est en rénovation. 
Quatre Ukrainiens y travaillent, et ils ne parlent ni allemand, ni ukrainien. 
Ils parlent Russe. 
Quand je leur ai demandé s'ils aimaient Zelensky, ils ont spontanément répondu : Zelensky est une ordure, une saleté, une merde. 
Eux, en revanche, ont qualifié Poutine de héros. 
Ils ont fui parce qu'on leur interdisait d'utiliser leur langue maternelle et parce qu'ils voulaient échapper à la conscription forcée. 
Ils ne veulent pas se battre et mourir contre leurs frères russes. 
Précisons simplement que, dans ce cas précis, il s'agit très probablement d'un travail illégal. 
Ce n'est pas ma seule expérience de ce genre. 
Cependant, il faut d'abord surmonter un obstacle si l'on veut entendre l'opinion honnête des Ukrainiens en Allemagne. 
Ils savent qu'en tant qu'Ukrainiens, ils ont bonne réputation en Allemagne lorsqu'ils disent que Zelensky est un bon gars et que Poutine est un criminel. 
Mais tout change dès qu'on leur demande pourquoi ils parlent Russe entre eux et non ukrainien. 
"Font-ils la différence ?" est leur première réaction étonnée. 
Mais ensuite, le charme est rompu et ils osent répondre honnêtement. 
Cela ne laisse rien au hasard aux dirigeants de Kiev. 
Le fait est donc que beaucoup, je ne sais combien, d'Ukrainiens ont fui non pas les Russes ou Poutine, mais leur propre gouvernement corrompu à Kiev.

• Pas d'ukrainien ? Pas de nourriture ! 
Un exemple flagrant : une de mes amies de Lviv a dû emmener ses parents à Munich pour qu'ils ne meurent pas de faim. 
Oui, littéralement. 
Ils ne parlent que Russe et ont été empêchés de faire leurs courses par des nationalistes ukrainiens fanatiques, car ils ne parlaient pas ukrainien. 
Ces braves personnes âgées ne fuyaient certainement pas Poutine, mais les "Bandériens", qui vantaient leur haine de tout ce qui était russe depuis un siècle. 
Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du deuxième tome du roman autobiographique "La Route du Don à l'Isar", écrit par mon père, qui, heureusement, parlait aussi ukrainien comme langue maternelle. 
En 1944, les "Bandériens", dont mon père avait sauvé la vie grâce à un ami polonais et à sa maîtrise de la langue, ont voulu tuer mon père, car il avait un ami polonais et parlait polonais. 
Vous pouvez commander ce document historique unique directement auprès de l'éditeur ici :
https://anderweltverlag.com/p/der-weg-vom-don-zur-isar-band-2-achaschwerosch
Emportez le tome 1 avec vous pour comprendre toute l'histoire.

• Kyiv avait déjà expatrié Donetsk ! 
Le tableau ci-dessus est intéressant, malgré ses chiffres discutables. Prenons l'année 2014. 
Avec la sécession de la Crimée, la population ukrainienne aurait diminué d'environ trois millions. 
C'est la même population que la Crimée. 
Cela signifie que, contrairement à toutes les annonces, la sécession de la Crimée est reconnue, du moins en pratique, car selon la version officielle, la Crimée est toujours ukrainienne. 
Pour Kiev, les habitants de Crimée ne sont plus considérés comme des Ukrainiens. 
Avance rapide jusqu'en 2022. 
Avec la sécession des quatre nouvelles républiques populaires de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson, la population ukrainienne aurait encore diminué de dix millions. 
Il en va de même pour la Crimée. 
Cependant, Kiev avait déjà dénaturalisé les habitants de ces régions de son propre chef en 2015. 
Ils ne perçoivent plus de pensions et ne bénéficient plus des droits reconnus aux citoyens ukrainiens. 
Cela signifie à son tour que Kiev elle-même a achevé sa sécession en 2015. 
Je suis heureux de me répéter ici : si ces sécessions avaient été contraires au droit international, l’Occident serait intervenu à La Haye depuis longtemps.

• Les réfugiés ukrainiens et l'empire du mensonge ! 
Les récits sur l'Ukraine et les réfugiés ukrainiens sont de véritables contes de fées. 
Les millions de personnes qui ont quitté leur pays avant 2022 ne l'ont pas fait à cause de la Russie ou de Poutine. 
Elles ne voyaient tout simplement aucun avenir dans ce pays corrompu. 
Après 2014, suite au coup d'État de Maïdan, des millions de personnes ont fui vers la Russie en raison de l'interdiction d'utiliser leur langue maternelle et parce que Kiev a humilié les habitants des provinces de l'est et en a assassiné des milliers par des tirs directs. 
Elles n'ont certainement pas fui à cause de Poutine. 
Le grand exode de l'ouest de l'Ukraine n'avait pas encore commencé. 
Avec le lancement de l'opération spéciale russe, tous les Ukrainiens ont eu la possibilité de quitter le pays, pratiquement invités à le faire avec l'assurance des meilleures conditions possibles. 
Par conséquent, c'est l'UE, la République fédérale d'Allemagne, qui a véritablement favorisé cet exode massif. 
En fournissant des armes à Kiev, l'UE, l'Occident, veille à ce que cette guerre ne prenne pas fin, encourageant ainsi encore davantage l'exode. 
Ceux qui voulaient quitter l'Ukraine de toute façon, à cause du régime putschiste et de sa répression contre tout ce qui est russe, précisément à cause de Zelensky et de sa bande, ont désormais pu le faire sans prendre de risque particulier. 
Comme je l'ai dit, il n'existe aucune statistique expliquant pourquoi les Ukrainiens ont quitté leur patrie. 
Une patrie qui n'est plus une patrie, car comment pourrait-elle encore l'être si l'on n'a plus le droit d'utiliser sa langue maternelle ? 
Mon expérience personnelle me porte à penser que la majorité des Ukrainiens en Allemagne n'ont probablement pas fui les Russes ou Poutine, mais la pauvreté et la répression du régime de Kiev.

• Y aura-t-il un jour à nouveau une Ukraine souveraine ? 
L'Ukraine est en faillite, entièrement dépendante des milliards de paiements de l'UE. 
Elle n'est plus un État souverain. 
Les Ukrainiens envient leurs frères qui ont choisi de rejoindre la Fédération de Russie. 
La Crimée jouit d'une belle vie, et les autres nouvelles républiques populaires se portent bien. Marioupol, détruite par Kiev, a déjà été en grande partie reconstruite selon les normes modernes. 
Une fois cette guerre terminée, rares seront ceux qui seront motivés à retourner dans leur pays. 
Tout comme les Syriens qui auraient fui Assad. 
Avec sa politique antirusse, l'UE s'est mise dans une situation précaire. 
Même après la fin de la guerre, elle devra continuer à transférer des milliards à Kiev, si elle en a encore la possibilité. 
Oui, c'est ainsi qu'on peut précipiter tout un continent dans l'abîme.

Existe-t-il une solution durable pour l'Ukraine et ses divers groupes ethniques ? 
Elle n'a jamais existé. 
Lisez les ouvrages mentionnés ci-dessus, "La Route du Don à l'Isar" et l'ouvrage de Peter Haisenko, "L'Angleterre, les Allemands, les Juifs et le XXe siècle". 
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