jeudi 18 septembre 2025

Nestlé veut s'Approprier notre Microbiome ?

Le champ de bataille invisible : comment Nestlé et les Forces Armées Allemandes ciblent le Microbiome qui est Capital pour une Bonne Santé ! 


Le champ de bataille invisible : 
Comment Nestlé et les forces armées allemandes ciblent le microbiome ! 

Nous avons récemment publié un article sur Nestlé et le projet d'acquisition de la société de biotechnologie Seres Therapeutics
L'article portait sur le microbiome, ces milliards de bactéries intestinales essentielles à la santé, au système immunitaire et au métabolisme. 
Certains lecteurs ont dit : "Vous faites de tout une histoire d'horreur." Voici donc un aperçu objectif. 
Non pas une spéculation, mais directement dans un document officiel des forces armées allemandes. 
 Et ce que vous y découvrez est remarquable. 
Seres mène des recherches sur le microbiome humain. 



Le microbiome dans l'étude de la Bundeswehr ! 

Dans le rapport de 2021 « Augmentation humaine : l'aube d' un nouveau paradigme » des forces armées allemandes et du ministère britannique de la Défense, le microbiome est explicitement répertorié comme une « technologie d'augmentation biologique » (figure 7, page 41). Il est placé aux côtés de l'édition génomique, des neurointerfaces et de la biologie synthétique. Il est clair comme de l'eau de roche : le microbiome est considéré non seulement comme un sujet de recherche, mais aussi comme une technologie militaire essentielle.

La logique derrière tout cela : comprendre et contrôler le microbiome peut accroître la résilience, prévenir les maladies, améliorer la tolérance au stress et même optimiser les performances cognitives. Autrement dit, le microbiome, autrefois facteur de santé, devient un instrument de pouvoir.

Principales conclusions de l'étude : 

  1. L'augmentation humaine comme nouveau paradigme
    • Les conflits militaires du futur ne seront pas seulement menés avec des armes, mais aussi par l’expansion ciblée des capacités humaines.
    • L'augmentation est décrite comme « inévitable ». Ceux qui ne l'acceptent pas seront laissés pour compte.
  2. Domaines technologiques
    L’étude répertorie des classes entières de technologies :
    • Augmentation biologique : microbiome, édition génétique (CRISPR), biologie synthétique.
    • Augmentation physique : exosquelettes, perception sensorielle améliorée, implants.
    • Augmentation cognitive : neurointerfaces, aide à la décision assistée par IA, amélioration de la mémoire.
  3. Le microbiome comme technologie d'augmentation ! 
    • La figure 7 répertorie explicitement le microbiome comme un domaine d’avenir.
    • Objectif : Renforcer la résistance, prévenir les infections, augmenter la résistance au stress, assurer la performance.
    • Cela place le microbiome directement dans le contexte de l’optimisation des soldats et du contrôle de la population.
  4. Opportunités et risques
    • Opportunités : Capacité opérationnelle accrue, probabilité de survie, efficacité.
    • Risques : perte d’autonomie, enjeux éthiques, inégalités entre les personnes « augmentées » et celles qui restent sans ces interventions.
  5. Dimension stratégique
    • L’augmentation humaine est décrite comme une technologie clé dans la compétition mondiale.
    • Celui qui établit en premier les normes (techniques, juridiques, morales) prend le contrôle.
    • La coopération et les alliances internationales sont cruciales, mais une course aux armements ne peut être exclue.

L'étude conclut : l'augmentation humaine n'est pas un scénario futur, mais est déjà en cours. Les États et les armées doivent investir dès maintenant pour s'assurer des avantages concurrentiels . Les humains ne sont plus seulement « protégés », mais sont spécifiquement reconstruits et modernisés pour être plus résilients et efficaces au combat et dans la vie quotidienne.

Le terrain de jeu : nutrition, santé, biotechnologie ! 

Alors que les stratèges militaires considèrent le microbiome comme une ressource pour l'augmentation humaine, on observe une évolution parallèle dans le secteur civil. Nestlé tente de se positionner dans le domaine des thérapies microbiologiques avec Seres Therapeutics. Des produits comme SER-155 sont destinés non seulement à aider les patients à haut risque, mais constituent également une plateforme susceptible d'être étendue à de nombreuses autres applications.

Nestlé apporte un avantage décisif : l’accès direct à des milliards de consommateurs à travers les aliments pour bébés, les céréales pour petit-déjeuner, les snacks et les boissons.

Cela crée un terrain de jeu civique et économique qui va bien au-delà de la recherche traditionnelle. Les entreprises de biotechnologie comme Seres fournissent les bases scientifiques, développent des principes actifs comme le SER-155 et se positionnent comme pionnières d'une nouvelle classe thérapeutique. Nestlé, de son côté, apporte précisément ce qui est inestimable dans cette interaction : l'infrastructure de distribution et l'accès direct à des milliards de consommateurs. Ainsi, tandis que Seres génère les données et les mélanges bactériens en laboratoire, Nestlé veille à ce que ces produits atteignent la vie quotidienne.

Cela brouille les pistes : ce qui est présenté aujourd’hui comme une innovation en santé pourrait demain faire l’objet d’un essai clinique mondial. Des millions de personnes seraient intégrées à une nouvelle stratégie biotechnologique à leur insu et sans leur consentement. La différence fondamentale avec les médecines traditionnelles réside dans le fait qu’elles sont utilisées non seulement dans les hôpitaux, mais aussi directement dans les cuisines, les cafétérias et les restaurants. La santé n’est donc plus seulement négociée entre médecins et patients, mais est tacitement contrôlée par le biais du panier d’achat – et à l’échelle mondiale.

La vision militaire : le contrôle des personnes ! 

L'étude de la Bundeswehr montre clairement que l'augmentation humaine n'est pas seulement envisagée en laboratoire, mais aussi dans la vie militaire quotidienne. Le microbiome est considéré comme essentiel pour rendre les soldats plus robustes, résilients et compétents. Un écosystème intestinal stable pourrait prévenir les infections, accélérer la guérison des blessures et du stress, et même favoriser la stabilité psychologique dans des conditions extrêmes. Autrement dit, la stabilisation du microbiome augmente la préparation opérationnelle des soldats et leurs chances de survie sur le terrain.

Mais l'étude ne se limite pas à l'élite militaire. Elle ouvre un second champ d'investigation, encore plus vaste : le contrôle démographique. La collecte et l'analyse systématiques des données microbiologiques permettent de tirer des conclusions détaillées sur l'alimentation, le mode de vie, la santé mentale et la vulnérabilité aux maladies. Cela crée un outil de surveillance biologique bien plus précis que les données de santé traditionnelles. Quiconque a accès à ces données acquiert un pouvoir direct sur le bien-être et la maîtrise de sociétés entières : des recommandations alimentaires aux interventions médicales ciblées.

La frontière entre la santé individuelle et la logique sécuritaire de l'État est ainsi définitivement floue. Ce qui n'est au départ qu'une mesure de protection pour les soldats peut être aisément transposé à la population civile.

Le microbiome devient ainsi non seulement une ressource dans la lutte pour la supériorité militaire, mais aussi un outil potentiel de contrôle social.

Le Pont : Double Pouvoir ! 

La combinaison des deux – le front civil de Nestlé et Seres d'un côté, et la perspective militaire de la Bundeswehr de l'autre – crée un double instrument de pouvoir. Côté civil, les entreprises investissent des milliards pour fabriquer des produits à base de microbiome adaptés à la production de masse. 

Elles créent l'infrastructure permettant aux thérapies, compléments alimentaires et aliments fonctionnels d'atteindre chaque foyer. 

Parallèlement, les stratèges militaires utilisent cette même technologie comme levier stratégique : pour armer les soldats, gérer la santé et stabiliser des unités militaires entières.

Le lien entre ces deux sphères est évident et hautement explosif : les technologies du microbiome, présentées comme des innovations en matière de santé, peuvent être adaptées à tout moment à une logique militaro-stratégique. Le même yaourt commercialisé aujourd'hui comme un produit bien-être pour la flore intestinale pourrait demain être considéré comme un élément constitutif de l'augmentation humaine. C'est précisément cette double fonction – bien-être extérieur, contrôle en coulisses – qui rend ce domaine si délicat.

De plus, les deux secteurs bénéficient mutuellement : l’armée peut s’appuyer sur les canaux de distribution civils et l’acceptation sociale auparavant créés par les entreprises. Parallèlement, la recherche militaire légitime l’importance du microbiome et ouvre de nouveaux financements et budgets de recherche. 

Cela brouille finalement la frontière entre innovation en santé civile et stratégie militaire. Le résultat final est une technologie à deux visages : le côté bienveillant de la promotion de la santé et le côté brutal de l’exercice du pouvoir.

Le pont poussé plus loin : du yaourt à la note sociale bio

Ce qui apparaît encore aujourd'hui comme deux mondes distincts – Nestlé et Seres d'un côté, la Bundeswehr et ses scénarios d'avenir de l'autre – pourrait fusionner demain pour former une architecture de contrôle homogène. 

Le point de départ est simple : aliments fonctionnels, boissons probiotiques, traitements du microbiome, présentés comme des innovations en matière de style de vie et de santé.

Mais dès que ces produits sont liés à des plateformes numériques, la donne change. Un yaourt qui non seulement "optimise" votre flore intestinale mais suit également votre profil microbiologique personnel via une application fournit des données en temps réel – des données qui non seulement vous appartiennent, mais qui finissent dans des bases de données centrales.

C'est précisément là que la perspective militaire prend tout son sens. Si les armées comprennent le microbiome comme un facteur de résilience, de résistance au stress et de performance, il n'y a qu'un pas à franchir pour catégoriser des populations entières selon des profils microbiens. 

Des scénarios envisageables consisteraient à diviser les individus en groupes à risque et en groupes performants. L'accès à l'emploi, à l'assurance, voire aux voyages, pourrait être lié à un "microbiome stable", une sorte de score social biologique.

Cela crée une nouvelle forme de contrôle : il s’exerce à la fois volontairement, par la consommation et le mode de vie, et involontairement, par les réglementations gouvernementales et la logique militaire. 

Ce qui n’est au départ qu’un produit de bien-être peut basculer sans difficulté dans un régime de surveillance. L’intestin, aussi discret qu’il puisse paraître, devient ainsi la nouvelle frontière du contrôle : invisible, intime et pourtant utilisable par des structures de pouvoir entières.

La question des données : comment accéder à notre être le plus profond ?

Si l'on pousse cette logique plus loin, la question se pose inévitablement : comment les entreprises et les agences gouvernementales peuvent-elles accéder aux données du microbiome ? Pendant la pandémie de coronavirus, un prélèvement nasal suffisait. 

Officiellement, il s'agissait du test PCR, mais en pratique, il a eu pour effet secondaire de collecter d'énormes quantités d'ADN. On ignore encore aujourd'hui si et comment ces échantillons ont été utilisés ultérieurement. La seule certitude est qu'ils auraient été parfaitement adaptés à cet usage.

Appliqué au microbiome, le scénario est évident : les prélèvements de selles, les écouvillons anaux ou les tests combinés pourraient devenir la norme. 

Sous couvert de "prévention", de "protection contre les infections" ou de "promotion de la résilience", il serait concevable que des populations entières soient soumises régulièrement à ces tests, à l'instar des tests PCR d'autrefois. 

Des kits de "tests de santé intestinale" existent déjà, faciles à envoyer et à analyser par courrier.

Cela crée un calendrier plausible :
  1. Construire un récit ("Le microbiome est menacé").
  2. Introduire des tests de masse (échantillons de selles comme nouvelle norme).
  3. Remplir des bases de données (profils de microbiome de populations entières).
  4. Établir un lien (données ADN du passé + données du microbiome du futur).

Le résultat : un profil biologique complet de chaque personne. Non seulement ses prédispositions génétiques, mais aussi sa nutrition, son niveau de stress et sa sensibilité aux maladies. En bref : un bio-dossier intime et complet.

L'ensemble pourrait être intégré de manière transparente aux structures numériques existantes, notamment au dossier médical électronique (DME), actuellement en cours de développement. 

Ensuite, l'association à l'e-ID ne serait qu'une formalité. Au final, les profils microbiologiques, les données médicales et l'identité seraient stockés ensemble dans le portefeuille numérique du smartphone. Un outil idéal pour un système de surveillance complet au service de la santé.

Le développement de la population à travers le microbiome ?

Si le microbiome est si étroitement lié au système immunitaire, à la fertilité et à la stabilité psychologique, une question inconfortable se pose : pourrait-il également être utilisé spécifiquement pour contrôler le développement de la population ?

Les possibilités existent. Certains groupes pourraient être renforcés par les thérapies microbiologiques : ils seraient plus robustes, résilients et capables. D’autres, en revanche, pourraient être subtilement affaiblis par des interventions réduisant la fertilité, augmentant la vulnérabilité aux maladies ou altérant la qualité de vie à un point tel que la population diminuerait "d’elle-même".

Le danger réside dans le fait que de tels effets seraient pratiquement impossibles à prouver. Qui pourrait prouver de manière concluante qu'une augmentation de l'infertilité, des allergies ou des maladies chroniques est due à une manipulation ciblée du microbiome ? C'est précisément là tout l'attrait perfide : le contrôle serait invisible et donc quasiment inattaquable, tant politiquement que scientifiquement.

Le microbiome comme ressource géopolitique ?

Le microbiome est ainsi devenu depuis longtemps bien plus qu'un simple sujet de recherche médicale. Il est devenu une ressource géopolitique. Ceux qui le comprennent et le contrôlent influencent la santé, la résilience et le comportement de sociétés entières. 

Nestlé assure la communication civile, la Bundeswehr le cadre militaire. Ensemble, ils démontrent à quel point les logiques commerciales et sécuritaires sont aujourd'hui étroitement liées.

Pour la Suisse, il ne s'agit pas d'une affaire mineure, mais d'une menace directe. Nestlé, l'une des entreprises les plus puissantes et controversées au monde, est au cœur du jeu, non pas aux États-Unis ni en Chine, mais ici, dans notre pays. 

Alors que le Parlement débat encore des traités et des lois sur les pandémies, l'OMS a depuis longtemps adapté les règles : avec le Règlement sanitaire international (RSI) révisé, elle peut déclarer unilatéralement des urgences sanitaires mondiales (y compris pour la Suisse) à partir du 19 septembre 2025, sans aucun contrôle.

Cela signifie que si une "urgence microbiologique" est définie, un simple coup de plume à Genève suffira pour introduire des tests de masse, des mesures obligatoires ou des certificats numériques ici aussi. 

Et la "solution" appropriée viendrait alors immédiatement de Vevey, sous la forme des produits microbiologiques de Nestlé. Scientifiquement plausible, politiquement acceptable et stratégiquement extrêmement dangereux.

Le modèle économique a peut-être déjà été trouvé : chaque selle est un ensemble de données, chaque échantillon une source de revenus. 

Nestlé n'aurait qu'à recommander de ne plus jamais se lever des toilettes. 

En ce sens, le prochain slogan boursier pourrait être : "Ne quittez pas les toilettes, nourrissez le marché."

Avant, on disait « Restez chez vous ». Demain, peut-être, « Restez aux toilettes – pour votre santé et les revenus de Nestlé. » 

https://www.vereinwir.ch/das-unsichtbare-schlachtfeld-wie-nestle-und-die-bundeswehr-das-mikrobiom-ins-visier-nehmen/