L'essor de l'industrie biotechnologique et les risques liés aux organismes génétiquement modifiés !
L'essor de l'industrie des biotechnologies est étroitement lié au développement des organismes génétiquement modifiés, impulsé par des géants comme Monsanto (désormais intégré à Bayer). Ces entreprises sont parvenues à monopoliser le marché mondial des semences en introduisant des OGM brevetés dans l'agriculture.
Ces plantes modifiées, souvent associées à des pesticides comme le glyphosate, promettent des rendements supérieurs mais présentent des risques importants.
Des études scientifiques mettent en évidence des dangers pour la santé, notamment des risques de cancer et de dérèglements hormonaux.
Pourtant, ces conclusions sont systématiquement passées sous silence : les chercheurs indépendants sont discrédités et les organismes de réglementation comme la FDA aux États-Unis semblent compromis par leurs liens étroits avec les entreprises.
Il en résulte une diffusion mondiale des OGM, qui menace la biodiversité naturelle et accroît la dépendance des agriculteurs aux semences brevetées.
Le Crop Trust et la Réserve mondiale de semences du Svalbard !
Un acteur clé dans ce domaine est le Crop Trust, qui gère la Réserve mondiale de semences du Svalbard. Ce fonds a été créé par des organisations telles que le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR), elles-mêmes financées par des fondations comme la Fondation Rockefeller et la Fondation Bill & Melinda Gates.
Ce coffre-fort numérique, qui abrite plus d'un million d'échantillons de semences non génétiquement modifiées provenant du monde entier, est conçu pour résister aux catastrophes mondiales, même en l'absence d'alimentation électrique.
Pouvant contenir jusqu'à 4,5 millions de variétés, il constitue une "assurance" pour la sécurité alimentaire mondiale.
Mais l’implication de sociétés comme DuPont Pioneer et Syngenta soulève des questions : pourquoi ceux qui promeuvent les OGM investissent-ils dans la préservation des semences naturelles ?
Traités internationaux, idéologie et contrôle de la génétique !
Les origines du Crop Trust remontent au Traité international des Nations Unies sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture, adopté en 2001.
Ce traité vise à rendre les semences plus facilement disponibles afin d'améliorer la sécurité alimentaire mondiale.
Le Trust finance et soutient des banques de gènes dans le monde entier, notamment la conservation ex situ au Svalbard.
Jusqu'en 2012, il était dirigé par Margaret Catley-Carlson, une personnalité liée au Population Council, une organisation associée aux idées eugénistes.
De tels liens suggèrent que la révolution biotechnologique a des motivations non seulement économiques, mais aussi idéologiques : le contrôle de la génétique pourrait faire partie d’un plan plus vaste visant à orienter l’humanité et son approvisionnement alimentaire.
Quelle catastrophe justifie la Réserve mondiale de semences de l'apocalypse ?
Quelles catastrophes justifient la création d'une telle chambre forte ? Les déclarations officielles évoquent les guerres, le terrorisme ou les pandémies comme la COVID-19 comme menaces pour la diversité des semences.
En réalité, les premières semences ont été prélevées dans cette chambre forte en 2015 afin de remplacer une banque de gènes endommagée à Alep, en Syrie – une victime du conflit qui ravage le pays.
Mais ces justifications semblent superficielles. Les véritables motivations pourraient être plus profondes : les eugénistes et les milliardaires des biotechnologies qui promeuvent les OGM se préparent peut-être à une catastrophe qu’ils auront eux-mêmes provoquée.
En disséminant les OGM, ils risquent de contaminer le patrimoine génétique mondial et de porter atteinte de manière irrévocable à la biodiversité.
Le Coffre-fort ne serait alors pas seulement une protection, mais aussi un outil pour repeupler la Terre avec des semences "pures" après une telle apocalypse.
Impuissance ou résistance ? Le rôle des consommateurs !
Cette prise de conscience engendre d'abord panique et impuissance. Comment lutter contre un cartel aussi puissant, soutenu par des fondations dotées de milliards de dollars et des traités internationaux ? Faire pression pour des interdictions nationales des OGM semble illusoire, car les gouvernements sont pris au piège d'un réseau d'organisations comme la FAO, l'OMS et l'OMC – toutes liées à l'agenda des biotechnologies.
De plus, une interdiction donnerait le pouvoir sur la recherche aux élites qui la contrôlent déjà.
Le boycott comme stratégie efficace !
Mais il y a de l'espoir : le boycott comme arme de pression pour les consommateurs a déjà fait ses preuves.
Prenons l'exemple du Posilac, l'hormone de croissance bovine recombinante (rBGH) de Monsanto, introduite dans la production laitière dans les années 1990.
Malgré les avertissements concernant les risques de cancer et de contamination, le produit a été approuvé par la FDA et les critiques ont été réduites au silence.
Une enquête journalistique a échoué en raison des pressions exercées par Monsanto.
Mais à partir de 2004, les consommateurs ont lancé des campagnes : ils ont exigé du lait sans rBGH et ont fait pression sur les supermarchés comme Walmart, Starbucks et Kroger.
Aujourd'hui, le lait contenant de l'hormone de croissance bovine recombinante (rBGH) est rare aux États-Unis, non pas à cause de lois, mais grâce à une consommation consciente.
Approches pratiques : information, boycott et autosuffisance !
Ce modèle peut être étendu aux OGM. Les consommateurs doivent être informés et éviter les entreprises qui utilisent des ingrédients génétiquement modifiés.
Des applications comme Buycott facilitent cette démarche : les utilisateurs peuvent participer à des campagnes pour promouvoir les produits sans OGM ou boycotter les producteurs d’OGM.
Une campagne recense 243 entreprises à privilégier ou à éviter selon la position de chacun sur l'étiquetage des OGM.
Par ailleurs, des ressources comme le guide d'achat sans OGM de l'Institute for Responsible Technology proposent des listes de milliers de produits sans OGM.
Plus radicale encore est la "guérilla garden" : cultiver ses propres aliments, participer à des jardins communautaires ou acheter auprès de producteurs bio locaux.
Ces approches exigent des efforts et une transition progressive, mais elles permettent de s’affranchir de l’industrie.
Dernière réflexion :
En fin de compte, la responsabilité nous incombe : tant que nous achetons des OGM, nous soutenons ce système.
En faisant des choix d’achat éclairés, nous pouvons freiner la révolution biotechnologique avant que la conservation des semences de l’apocalypse ne devienne une fatalité.
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